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mon bonheur est dans la ville
18 octobre 2012

CASTLE ROUGE, de Carole Nelson Douglas

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Non traduit

Suite de CHAPEL NOIR

Une enquête d’Irene Adler & Penelope Huxleigh

L’épisode – roman précédent – s’est terminé dramatiquement = Penelope Huxleigh a été enlevée en cours d’enquête dans les catacombes et une lettre a averti Irene Norton Adler que son époux Godfrey est retenue prisonnier en Transylvanie.
Immédiatement Irene fait appel à ceux qu’elle sait être des amis = Sarah Bernhardt, Bram Stoker, le baron de Rothschild qui l’emploie avec Godfrey Norton pour des tâches privées et secrètes, même « Bertie », le prince de Galles est présent au « conseil de guerre ».
Elizabeth Cochrane, qui aurait préféré – et de loin – poursuivre son travail de journaliste d’investigation à Paris, est désormais recrutée pour servir de secrétaire à Irene Norton Adler, ce qu’elle prend réellement en ombrage.
Elle n’a aucune sympathie pour Penelope Huxleigh, elle l’appelle, avec un certain mépris, « la souris du Shropshire » et n’arrive absolument pas à comprendre pourquoi la gentille Penelope, guindée et victorienne, suscite autant d’affection et de sympathie. 

La piste va mener nos amis dans un long voyage à travers l’Europe, vers l’Est, vers cette Transylvanie – pays de bohémiens et de sombres châteaux en ruines. En cours de route, Irene aura le grand plaisir de retrouver Quentin Stanhope, qui se dirige lui aussi vers cette région isolée, et fort malheureux d’apprendre que Nell ait disparu.
Oui, elle a disparu notre Penelope Huxleigh, mais elle va prouver au cours de cette enquête qu’elle a des ressources que personne, pas même elle, ne soupçonnait et montrer une réelle force de caractère dans des situations à laquelle elle n'était pas préparée en tant que fille de pasteur.

J’ai à l’égard de ce 2ème volet de l’enquête  sur Jack l’Eventreur,  bravement menée par Irene Adler, Nell Huxleigh & Elizabeth Cochrane, dite « Pink », les mêmes réserves qu’à l’égard du premier volume = beaucoup trop long. Si l’on supprime tout ce qui est en trop dans les 2 romans de 400 et plus pages chacun, on arriverait facilement à un seul roman d’un  même nombre de pages mais qui ne donnerait pas une telle impression de relire sans cesse le même passage.

C’est réellement dommage pour une histoire  qui eut pu être passionnante de bout en bout, sans ces longueurs, et surtout ce volume-ci qui envoie tous les héros sur les traces de Penelope Huxleigh, enlevée par le monstre que chacun pense être Jack l’Eventreur. Il y a ici quelques  rebondissements dignes du meilleur film d'aventure et d'action.

Même Sherlock Holmes est de la partie, après être d’abord retourné à Londres (à la fin de « Chapel Noir ») car il est convaincu, lui « Monsieur Sait-tout » comme le surnomme « Pink » (c’est fou ce qu’elle adore donner des surnoms aux autres celle-là)  que ce n’est pas à Paris qu’il faut chercher l’éventreur, mais toujours à Londres. Il y travaille en compagnie du Dr Watson, quittant pour quelque temps la quiétude de son foyer avec la douce Mary.

Ce supplément de « journal de bord » du docteur Watson ajoute encore un journal intime aux nombreux chapitres découpés en journaux intimes  - celui de « PInk », le « Yellow Book » journal du mystérieux ami du monstre, et bien sûr celui de Penelope Huxleigh lorsqu’elle sera réapparaîtra dans le roman, c'est-à-dire vers la moitié.
Heureusement d’ailleurs, c’est à ce moment là que le roman devient vraiment passionnant – non seulement on retrouve la gentille Nell mais aussi Godfrey Norton, l’avoué et époux d’Irene Adler.
De plus, Quentin Stanhope apparaît également à ce moment là, lorsque Irene, Bram Stocker et  Miss Cochrane font route vers la Transylvanie.
En fait le roman se construit par les différents journaux personnels - il n'y a pas de narration à la 3ème personne.

C’est dans le vieux château des Carpathes, où nos amis sont emprisonnés avec peu d’espoir d’en sortir vivants,  que Bram Stocker trouvera l’inspiration pour son célèbre roman « Dracula » (ce détail est fictionnel, une idée de la romancière).
Comme toujours, Carole Nelson Douglas mélange avec habileté les personnages historiques avérés et les personnages fictifs de cette série pastiche, digne de la Sherlockmania.

Notamment Elizabeth Cochrane, dont la véritable identité est révélée en fin du premier roman, n’est pas dépeinte ici ayant un naturel très empathique à l’égard de Nell Huxleigh.
Inutile de dire que je ne trouve pas le personnage – ici dans le roman – extrêmement sympathique, même si dans la réalité du personnage (j’ai lu sa bio tout récemment) je la trouve épatante pour son audace et sa lutte en faveur des plus démunis.

En dehors de cette jeune femme, ayant réellement existé, nous rencontrons au fil des pages Bram Stocker, Sarah Bernhardt, « Bertie » le prince de Galles, le baron de Rothschild – tous amis d’Irene Adler. De même que Rasputin.

Bien qu’ils n’aient pas été contemporains, malgré le fait que l’un soit un personnage réel, un monstre avéré, jamais attrapé, et l’autre un personnage de pure fiction, combiner les personnages de Sherlock Holmes et de Jack l’éventrerur, était bien fait pour titiller l’imagination des romanciers et scénaristes de cinéma.

Pour en revenir à « Castle Rouge », même si j’ai trouvé le roman trop long et certains passages en sont vraiment répétitifs, comme son prédécesseur, je ne regrette toutefois pas les avoir lu tous les deux – combinés en un seul roman, cela aurait été totalement passionnant.
Ici, trop de discussions diluent l’ensemble et le rendent un peu fastidieux.
Et puis j’aime bien le petit ton « pincé » que la romancière donne à Miss Huxleigh, mais cela cache un certain humour caustique que j’apprécie.
"Castle Rouge" peut, par contre se lire indépendamment de son prédécesseur "Chapel Noir", contrairement à celui-là qui se termine en point d'interrogation - dans "Castle Rouge" on a toutes les réponses, et des références à ce qui s'est passé précédemment.

Il reste encore une double aventure (également 2 x 400 pages et quelques !) dans cette série pastiche. Aurais-je le courage ou même l'envie de m'y atteler ? c'est long à lire ....

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Commentaires
M
Moi, j'aime les briques mais pour une fois, je ne regretterai pas que celui-ci ne soit pas traduit.
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T
Plus ça va, moins j'aime les romans aux nombres de pages invraisemblables. Les romans courts sont souvent plus dense et maintiennent mon attention éveillée :lol:
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