PHILIPP KEEL
Vous me connaissez = une insatiable petite curieuse.
Il m’intriguait fameusement ce Philipp Keel, « inventeur » du Simple Diary. Je me suis donc promenée deci-delà, notamment sur son site personnel (ici) et j’ai appris qu’il est un artiste internationalement reconnu, célèbre pour ses dessins, aquarelles, sculptures et photographies.
Si j’ai été peu convaincue par ses aquarelles (mais qui suis-je pour juger), j’apprécie particulièrement ses autres œuvres peintes, ses sculptures fort originales et surtout ses photos en noir et blanc.
La créativité de cet artiste n’a rien de surprenant, lorsque l’on sait que sa mère, Anna Keel, est peintre et sculptrice.
Philipp Keel (son site ici), né en Suisse (Zurich), il a commencé par des études musicales = improvisations au piano à la Berkley University de Boston USA, ensuite est reparti vers la Suisse où il a travaillé dans une agence de pub. Il y rédigeait des textes pour des marques connues, ensuite Keel s’est dirigé par la publicité pour radio et télévision.
La jeunesse de Philipp Keel baignait dans l’art et la culture puisque des visiteurs fréquents de ses parents avaient pour nom = Federico Fellini, Patricia Highsmith, entre autres. Il a eu le plaisir de voir travailler Fellini à Cinecittà, Italie.
A l’âge de 9 ans il fut victime d’un accident qui faillit lui coûter la vie ; lors de sa convalescence, le jeune Philipp prit la ferme décision de devenir artiste et cinéaste.
Diane Arbus est l’une de ses inspirations dans le domaine de la photographie, tout comme l’inspirent les nouvelles de la romancière Carson McCullers et la peinture de David Hockney. Musicalement, il est influencé par le Köln Concert de Keith Jarrett.
Parallèlement à la découverte de sa passion pour la photographie, Philipp Keel s’est mis à dessiner, caricaturer, u peu à la manière de Tomi Ungerer.
Il est également le créateur d’un petit livre « All About Me », suivi de « All About Us », comprenant des questions à se poser, des réflexions sur qui l’on est, qui l’on voudrait être (un peu comme le questionnaire de Proust).
Le succès en fut immédiat et dans la foulée, l’artiste a créé le « Simple Diary » - un journal intime, quoique je préfère l'appellation journal personnel, d’un principe assez original = vous l’utilisez chaque jour, ou pas. Vous y racontez quelque chose, ou pas. Vous y répondez aux réponses, ou pas – mais dans un sens il vaut mieux y répondre, sinon inutile de l’acheter.
Le principe est amusant, même si très « américain » selon moi, ce qui ne m’a pas empêché d’en acheter un, qui confirme que c’est ludique et gai.
Philipp Keel partage son temps entre la Suisse et les USA (Californie).
Il se consacre, actuellement, aux arts visuels et au cinéma. Je lui laisse le mot de la fin de ma petite chronique avec cette intéressante citation =
« L'art c'est lorsque style et lumière se rencontrent. L’art n’a pas besoin d’être inventé, l’art est ce qui existe déjà. La responsabilité de l’artiste n’est pas de saisir ce qui existe, mais bien de se lancer un défi personnel = exagérer ou diminuer ce qui existe. »