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mon bonheur est dans la ville
18 juillet 2012

DEATH COMES TO PEMBERLEY, de P.D. James

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Titre français = La Mort s’invite à Pemberley 

Pemberley, en 1803 – depuis 6 années, les aînées des sœurs Bennet sont mariées aux hommes qu’elles aiment et qui les aiment, et toutes deux ont des enfants à présent.
Tout le monde est gentiment établi dans un bonheur quotidien, en rapport avec leur statut social. Elizabeth Bennet a prouvé qu’elle était une maîtresse de Pemberley tout à fait à la hauteur de la situation. Elle espère que sa gentille belle-sœur Georgiana parviendra à laisser parler son cœur = pour le colonel Fitzwilliam ou pour un jeune avocat, Mr. Averston.
Les parents Bennet sont très contents d’être grands-parents, surtout de ne pas devoir se charger de leurs petits-enfants – les nuits sans sommeil, merci, ils ont déjà donné… 5 fois ! Lydia, l’insupportable plus jeune, mariée à Mr. Wickham se plaint de ne pas être accueillie sur les domaines de ses aînées avec son époux, quant à Mary, elle a trouvé quelqu’un que ses massacres au piano ne dérangent pas.
Darcy et Bennet père se sont découverts une passion commune pour les livres et s’apprécient.
Bref tout va bien. Et Pemberley se prépare au bal annuel dédié à Lady Anne, la mère de Darcy.

C’est alors qu’en pleine nuit et en plein drame, comme elle seule est capable de les créer, débarque Lydia, hurlant hystériquement que son mari a été assassiné.
Effectivement, on trouve un corps dans les bois de Pemberley, celui d’un ami de Wickham ; ce dernier est accusé du crime.
Ce qui ne m’a évidemment pas étonnée – après tout, le personnage a toujours été antipathique.
Toutefois, le roman va nous offrir une série de rebondissements, qui font que je suis restée accrochée au livre afin de savoir comment tout cela allait se terminer.

Je ne suis pas très convaincue par les suites, je pense l’avoir déjà dit – rien de plus difficile à mes yeux qu’une romancière, aussi bonne soit-elle, qui décide en guise d’hommage d’écrire une suite à un roman, qui plus est un roman de Jane Austen.
J’avais déjà expérimenté ceci avec la suite de Susan Hill concernant « Rebecca » de Daphné du Maurier.

Bien que je n’aie pas été aussi déçue par P.D. James que par Susan Hill, je ne peux pas non plus dire que j’ai été totalement enthousiasmée par « Death comes to Pemberley », même si ce fut une lecture délassante, ce que je nomme une « lecture de vacances », qui m’a permis de retrouver les personnages de Jane Austen.

Cette histoire n’a, en général, pas été fort appréciée par les lectrices et lecteurs anglo-saxons. Cela me fait toujours penser à ce que certains appelent « la malédiction des suites ».

Ceci dit, les suites à « Pride & Prejudice » sont nombreuses, un jour je me suis amusée à tenter de les compter, je me suis arrêtée à 11, mais ce recensement était loin d’être fini.

Il y a par exemple la série écrite par l’Américaine Carrie Bebris, une petite série de polars sans prétention, où les membres des familles Bennet, Darcy, Bingley ont quelques problèmes de crimes à résoudre. Ce sont des romans  ludiques et délassants, bien que je me sois arrêtée au premier tome, vu que j’hésitais un peu à me lancer dans une autre série (chronique ici).

J’ai des sentiments un peu mitigés à l’égard de ce pastiche = j’ai l’impression que P.D. James a voulu « trop » bien faire – le livre est son préféré de Jane Austen et elle a certainement eu envie de lui offrir un bel hommage, mais je reste un peu sur ma faim, j’ai surtout été un peu agacée par le fait qu’elle fasse « se confesser » Mr. Darcy ; cette longue diatribe en guise d’épilogue sur ses défauts qu’il avoue à sa chère Elizabeth ne m’a pas semblé nécessaire.
J’ai aussi regretté qu’Elizabeth n’ait plus la langue aussi acérée et amusante que par le passé, elle semble vraiment s’être un peu trop assagie pour moi.

Malgré ces quelques bémols, j’ai passé une plaisante soirée de lecture-détente.

Un autre avis chez Lou.

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Commentaires
N
en effet, le meilleur moyen de juger est encore de le lire :)
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A
Bon, j'ai craqué, je verrai bien à la lecture ;-)
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N
on ne perd rien en ne le lisant pas, c'est bien dommage - aussi pour p.d.james dont j'apprécie les bouquins généralement
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M
J'ai failli l'acheter hier, en le croisant à l'espace culturel. Tu n'est pas la première à emettre un avis mitigé à son sujet... Je pense que tant qu'à être de retour en France, je vais tacher de le trouver à la bibli. Au besoin, je le rachèterai après si jamais j'accroche vraiment.
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N
merci beaucoup, je note - j'ai lu quelques poèmes de donne il y a longtemps, cela m'avait plu
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