PROUST et LE MIROIR DES EAUX, d'Armelle Barguillet-Hauteloire
J’aimerais parler de ce livre avec tout le bonheur qu’il a suscité – y arriverais-je ?
Pas sûr, il est tellement riche, d'une écriture si belle, que je crains de le desservir, de ne pas lui faire honneur après toute la joie que j’en ai reçue.
Et pourtant, j’ai tellement envie de partager l’engouement que j’ai éprouvé, au point d’en lire et relire des passages.
J’ai adoré lire « La Recherche », de Marcel Proust , mais jamais je n’avais compris que ce fût à ce point autobiographique – il est vrai que je l’ai lue à une époque où je ne connaissais Proust que de nom – depuis j’ai eu le temps de tomber et retomber plusieurs fois amoureuse de lui.
Armelle Barguillet-Hauteloire propose une promenade à travers l’œuvre de Marcel Proust, la grande œuvre de sa vie à laquelle il sacrifia sa liberté après le décès de sa mère adorée.
Cette promenade est particulièrement originale = la place que tient l’eau dans « La Recherche ».
J’aime l’eau sous toutes ses formes = calme en apparence, comme le miroir d’un étang où mon image cependant est déformée ; forte, comme la mer où le vent soudain lui donne des accents de folle passion. Mutine et gaie, comme les rivières que j’ai croisées au cours de mes promenades.
Et je l’aime aussi dans l’œuvre de Gaston Bachelard « L’Eau et les Rêves », dans laquelle je me retrouve parfois et souvent citée par l’auteure de ce « Miroir des eaux ».
La poésie que l’on découvre au fil de la lecture du livre de Mme Barguillet a fait vibrer mon cœur bien des fois, il y avait longtemps qu'un livre ne m'avait autant émue.
Il ne faut pas avoir lu l’œuvre de Proust pour lire Armelle Barguillet-Hauteloire, mais je mets quiconque au défi de ne pas avoir envie de lire ses livres à lui après avoir lu son livre à elle.
Merci Armelle pour ce merveilleux voyage qui me donne envie de relire « A la Recherche du Temps perdu ».
Les blogs d'armelle = interligne et la plume & l'image (à découvrir et savourer sans modération)