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mon bonheur est dans la ville
27 avril 2012

9th & 13th, de Jonathan Coe

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Titre français = Désaccords imparfaits

3 nouvelles plus 1 article paru dans « Les Cahiers du Cinéma » à propos du film « The Private Life of Sherlock Holmes ».

Lorsqu’en Mai 2009 j’eus le plaisir de voir le film, présenté avec humour par Jonathan Coe,  je ne pus qu’apprécier cet auteur (même si « The Rain before it falls » restera un bémol pour moi vu qu’il s’agit d’un pastiche de « the Ballad & the Source » de Rosamond Lehmann, ce que les éditeurs se gardèrent bien de dire, or l’auteur ne l’a jamais caché).

L’humour avec lequel Coe parle de sa « sherlockmania », héritée de son grand-père se retrouve dans ce « Diary of an Obsession », que j’ai beaucoup aimé. Jonathan Coe  y parle également du compositeur Miklos Rozsa, dont la musique occupe tout le film ainsi que de la novélisation du film par le couple Hardwick et dont la couverture de livre choqua profondément le jeune garçon de 7 ans qu’il était alors.
Commence alors, dans  l’article tout l’historique de cette « obsession » jusqu’à l’admiration qu’il avait pour Billy Wilder dont il espérait obtenir une interview, mais que le réalisateur-scénariste refusa pour cause de grand âge (il avait 94 ans alors). Inutile de dire que la lettre que Billy Wilder fit parvenir à Jonathan Coe en 2004 –  et qui figure en « postface » à son article, fait partie des meilleurs souvenirs de Coe.
En ce qui me concerne, j’ai eu le tout grand plaisir de découvrir non seulement  Jonathan Coe à l’occasion de cette rétrospective « Billy Wilder » à la cinémathèque de Bruxelles, mais aussi ce film inconnu, amusant pastiche de Sherlock Holmes (ma chronique à ce sujet ici).

A côté de cette chronique pour les « Cahiers du Cinéma », qui fut tout de même le motif principal pour que j’achète le livre (grâce aux 70 ans de la collection Penguin, qui les réunit en un seul petit ouvrage – ces nouvelles ayant paru dans des ouvrages différents), il faut aussi parler des trois nouvelles, courtes, remplies d’humour un peu mélancolique =

Ivy and her nonsense = lors d’une fête de noel le jeune Jonathan Coe est persuadé d’avoir vu le visage d’un homme venant d’être assassiné par sa femme, tout cela sous les quolibets de sa sœur aînée.
Mon avis = rempli d’humour noir et d’une touche de fantastique – mais qui ne me donnerait pas l’envie d’avoir une sœur comme celle de l’auteur. Portrait d’une famille, caustique à souhait.

9th & 13th = un pianiste à New York pense à ce qui se qui aurait pu se passer dans sa vie s’il avait proposé à une jolie jeune femme en manque d’hôtel de passer la nuit chez lui.
Mon avis = comme disait Freud = un acte manqué, sur un ton à la fois tendre et amer.

V.O. = un festival de film d’horreur sur la côté d’Azur, un film en compétition écrit par une ancienne petite amie d’un juré ; le film est en langue espagnole, les sous-titres étant en français, on lui adjoint une traductrice qui s’investit un peu trop.
Mon avis = encore un acte manqué, doublement cette fois-ci – j’avoue ne pas avoir beaucoup accroché à celle-ci, contrairement aux deux autres nouvelles que j’ai beaucoup appréciées.

le billet de  cynthia, lewerentz, voyelle&consonne

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Commentaires
N
j'espère que le livre te plaira - mais quelle chance tu as de rencontrer jonathan coe :)<br /> <br /> et les salons de livres, c'est comme les librairies, pour un portefeuille c'est mortel :lol:
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J
Je pense acheter ce recueil début juin, quand je rencontrerai l'auteur au salon du livre de Montpellier ;) (je sens que mon porte-monnaie va bien s'alléger pendant ce salon ! mdr !)
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L
Je vais regarder à ma biblio!
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N
la manière dont il décrit son "obsession" pour holmes est réellement sympathique :)
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V
j'aime bcp l'humour de Coe aussi!
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