Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
21 décembre 2011

THE CASE OF THE CRYPTIC CRINOLINE, de Nancy Springer

61097761_p

51-JYEs-yeL__SL500_AA300_51Z9y2JoYQL__SL500_AA300_

5ème enquête d’Enola Holmes

Titre français = L’Enigme du Message perdu

Une surprise pour Miss Meshle, alias Enola Holmes = sa gentille et très sourde propriétaire, Mrs. Tupper, vient la consulter pour un problème de lettre anonyme. D’après le mot, la brave vieille dame (« vieille » aux yeux d’Enola car elle a un peu plus de 50 ans) aurait servi de courrier pour un espion surnommé « The Bird » au temps de la guerre de Crimée.
Enola décide de s’y intéresser, mais hélas le lendemain même de cette conversation, Mrs. Tupper est enlevée et son logement complètement fouillé, sans le moindre ménagement. 

La sœur cadette de Sherlock Holmes décide de mettre de l’ordre dans tout ça et par la même occasion jette un coup d’œil à la recherche d’indices. Le seul qu’elle trouve est une crinoline datant de la mode d’il y a 35 ans – avec un très joli ruban brodé.

Notre Miss Meshle -  qui pourrait en remontrer à ses pompeux frères Sherlock et Mycroft dont le seul but est de l’enfermer dans une pension pour jeunes filles de bonne famille – découvre bien vite le secret d’un message crypté qui la mène tout droit chez la célèbre Florence Nightingale, toujours active au service des plus démunis même si elle ne quitte plus sa chambre.
Bien qu’ayant, de son côté, fait appel à Sherlock Holmes pour aider à retrouver Mrs. Tupper, la « Dame à la lampe » va s’avérer une alliée précieuse à notre jeune rebelle. 

Une fois de plus j’ai été tellement embobinée par la sympathique Enola Holmes, jeune fille déterminée, indépendante, d’une intelligence supérieure à la moyenne, que j’ai été incapable de lâcher ce roman, avec pointes d’humour et codes secrets.
Avec des « méchants » que l’on ne retrouve pas nécessairement dans les bas-fonds londoniens et des « bons » de toutes sortes dans tous les milieux. 

J’ai beaucoup apprécié le chapitre où notre jeune enquêtrice se renseigne auprès du voisinage sur ceux qui ont enlevé Mrs. Tupper = tous ont vu effectivement deux vauriens, mais leur description varie de petit à très grand, leur attelage de la carriole à la calèche, avec un cheval qui selon les témoins serait bai, noir, blanc, brun ou rouan ! Des témoignages qui prouvent que le travail d'enquêteur n'est pas une affaire simple.

Un petit accro à la vérité historique cependant = ici Florence Nightingale prend la défense d’Eudora Holmes (mère d’Enola, Sherlock & Mycroft), mettant l’accent sur son activisme féminin pour d’importantes réformes pour les femmes, alors que dans la réalité Miss Nightingale avait peu de réelle sympathie pour les féministes.

A lire absolument, on passe un excellent moment.

enola (2)

Le billet de cecile(Sblog) sur le même sujet ici. Celui de matilda.

 456px-Florence_Nightingale_CDV_by_H_Lenthall

l'hôpital de Scutari, avec les réformes sur l'hygiène de Miss Nightingale

800px-Hospital_at_Scutari_2a

Publicité
Publicité
Commentaires
N
c'est une série addictive, du moins pour moi :D
Répondre
M
Tu as suivi et tu m'as même dépassé LOL.
Répondre
T
C'était déjà sur cette série !! ... Encore oublié ... :lol:
Répondre
N
tu l'avais déjà dit, à propos d'une précédente chronique sur le même sujet = ce n'est dont pas fait encore ? mais quelle honte :P<br /> LOL
Répondre
N
surveille ta boîte aux lettres en 2012, il va y avoir des arrivées massives :lol:<br /> (ça fait vraiment du bien de savoir qu'on va augmenter la pal des autres MOUARF)
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 197
Archives
Derniers commentaires
Publicité