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mon bonheur est dans la ville
6 juin 2011

LIBELLULE S'EVADE & POPAINE et VIEUX TABLEAUX

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RELECTURE

GilJourdan

Une enquête de Gil Jourdan en deux volets – scénario et dessins de Tillieux

 

1.    Libellule s’évade

 

C’est aujourd’hui que l’on va procéder à la reconstitution du vol des bijoux de Lola Martino = l’inspecteur Jules Annibal Crouton, de la P.J., accompagne André Papignolles, mieux connu sous le nom de « Libellule ». Celui-ci se plaignant de mal aux pieds, Crouton accepte de prendre un taxi. Celui-ci  a soudain comme un problème mécanique et le jeune chauffeur demande à l’inspecteur de pousser – puis démarre en trombe pendant que le pauvre Crouton reste sur le pavé.

crouton

Au volant = le jeune et dynamique détective privé, Gilbert Jourdan, Gil pour les amis – il a décidé que Libellule se referait une ligne de conduite « honnête », et il a besoin de ses services pour ouvrir un coffre – Libellule n’est il pas le spécialiste de l’ouverture des coffres sans explosifs, sans outils, etc. L’agence Jourdan débute – toutes les économies du jeune licencié en droit y sont passées mais il a bien l’intention de réussir. Pour cela il veut frapper un grand coup = parvenir à coincer les trafiquants de popaïne, et pour coincer un gang il faut les livres de compte, et ceux-ci sont généralement dans un coffre. C.Q.F.D.

 

Libellule accepte à contre-cœur = c’est la prison ou le travail (c’est pas la même chose ?) …. Mais il faudrait voir à ne pas oublier l’inspecteur qui se fait traiter de tous les noms par son supérieur, qui le déclasse vers la brigade des stups ! La piste d’un certain Nello Malaparte les ayant conduits à Gênes, nos amis y sont repérés par l’inspecteur, lui aussi sur la piste de Malaparte.

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1.    Popaïne et Vieux Tableaux

 

La jeune et efficace secrétaire de Jourdan, au joli surnom de Queue-de-cerise – et qui travaille d’ailleurs pratiquement pour la même chose – leur avait pris des billets sur un bateau pour Gênes, où les conduisait la piste de Nello Malaparte. En fait, c’est en France, et plus particulièrement au château de Tourneuve que les mène l’enquête grâce à l’aide précieuse de Queue-de-cerise. Ce qui ne signifie pas encore qu’ils soient au bout de leurs ennuis.

Crouton est toujours à leurs trousses et comment entrer à Tourneuve sans se faire repérer ?

 

C’est parti = ma relecture des enquêtes de Gil Jourdan a commencé suite à la visite de la sympathique exposition consacrée à Maurice Tillieux à la Maison de la Bande Dessinée. (Chronique ici)

 

Celle-ci est donc la seule enquête  en deux volets = on y fait la connaissance des personnages récurrents de la série =

 

Gil Jourdan, jeune licencié en droit, ayant fondé son agence de détective privé

Queue-de-Cerise, sa jeune, sympathique et très efficace secrétaire, qui ne se déplace qu’en Vespa et qui elle aussi enquête pour son patron

André Papignolles, surnom  « Libellule » - le roi du jeu de mots et des calembours idiots, qui ne font rire que lui, d’un rire tonitruant à faire peur

Jules Annibal Crouton, inspecteur de la P.J. parisienne, un instant transféré pour avoir laissé s’échapper Libellule – réintégré après cette première enquête. Cible privilégiée des blagues de Libellule.

gil_jourdan

Que dire si ce n’est que je m’amuse comme une folle à relire tous ces bons petits polars, aux intrigues très bien ficelées, aux méchants qui ne reculent devant rien, même pas d’avoir recours aux armes.

 

On sent que les romans policiers étaient l’un des dadas de Maurice Tillieux – la construction de l’enquête et du suspense est excellente. L’humour, les bons (et mauvais) jeux de mots étant là pour donner un moment de répit tant aux enquêteurs qu’au lecteur. On connaît généralement rapidement les « méchants », sauf leur chef qui reste dans l’ombre jusqu’à ce que Jourdan et son équipe lui mettent la main dessus.

 

Les dessins sont exactement comme je les aime – on n’en est pas encore à la mode des romans graphiques aux dessins plutôt réalistes – ici tout est juste dans les décors et les détails, mais les personnages sont bien typés dans leur caricatures.

 

Bref, à lire et relire parce que même lorsqu’on connaît les histoires, on découvre à chaque fois un petit détail qui fait sourire – et puis, comme je suis une grande fan de Libellule, moi ces (bêtes) blagues me font aussi hurler de rire !giljourdanhs01v

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Commentaires
N
en quelque sorte ;)
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N
ce sont mes préférées ;)
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N
c'est vrai ça tiens ! je n'y avais pas pensé - mais il me semble secotine que n'a pas eu autant de place dans spirou et fantasio que queue-de-cerise; elle est de toutes les aventures quasiment
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N
c'est dommage, c'est fort drôle ;)
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M
Eh bien moi, ce genre de BD ne m'a jamais vraiment séduite.
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