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mon bonheur est dans la ville
24 mai 2011

THE PRISONER OF ZENDA, de Richard Thorpe

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Titre français = Le Prisonnier de Zenda

 

Scénario de Noel Langley (d’après celui de J.L. Balderson pour la version de 1937) d’après le roman éponyme d’Anthony Hope

 

L’Anglais Rudolph Rassendyll arrive en Ruritanie, en Europe centrale, avec la ferme intention d’y pêcher la truite pendant que tout le monde se prépare au couronnement du roi Rudolf V.  Au bord de la rivière il est reconnu par deux hommes de camp du futur roi, oui il lui ressemble  trait pour trait (moustache en plus) car leurs arrière-arrière-grands-parents passèrent quelques moments tendres ensemble. De temps à autre, apparaît chez les Rassendyll d’Angleterre un sosie du roi de Ruritanie. Cela amuse beaucoup le futur roi, arrivé sur ces entrefaits et il invite son cousin (lointain) à passer la soirée en sa compagnie.

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Le prince Rudolf est un homme qui adore boire, qui ne se comporte pas très royalement il faut bien le dire, malgré les conseils du  colonel Zapt et du capitaine von Tarlenheim. Alors qu’il souhaite boire une dernière bouteille, le prince réalise que ses amis sont déjà endormis et avec ironie décide de terminer cette dernière bouteille – excellent cru, dommage de ne pas le boire. Cette bouteille est droguée et notre prince est hors combat pour au moins une journée.

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Une journée qui est celle du couronnement et si le prince ne paraît pas, c’est le prince Michael son demi-frère qui deviendra régent du royaume. En fait, il aimerait bien être roi, ce Michael, comme ça il épousera la très belle princesse Flavia. Cela rend furieuse sa fiancée, Antoinette de Mauban. Dont l’âme damnée de Michael, l’arrogant Rupert von Hentzau aimerait faire sa maîtresse.

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Ô surprise, Rudolf paraît au couronnement – en réalité, il s’agit de Rudolph Rassendyll qui a cédé aux appels à son honneur par Zapt et Fritz.

 

Lorsqu’au couronnement paraît Flavia, le cœur de Rudolph Rasseldyll est conquis à tout jamais, et pourtant cet amour est condamné puisqu’à présent, il suffit d’aller récupérer le vrai Rudolf V, finissant de dormir, caché dans le pavillon de chasse.

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Tout cela serait bien trop simple, tout est bien qui finit bien, mais pas tout de suite = il y avait une servante à la solde de Michael au pavillon de chasse – donc les ennemis du nouveau roi ont compris la supercherie.  Pour Rudolph, Zapt et  Fritz, il s’agit à présent de sauver la vie du roi, malgré les embûches mises sur leur route par le prince Michael et surtout par von Hentzau. Le chemin vers Zenda où il est retenu prisonnier, se révèlera plein d'embûches.

 

Sans oublier que si tout s’arrange, il y aura encore la douce et tendre princesse Flavia à qui il faudra annoncer la vérité et renoncer à son amour. Rudolph, malgré tout son honneur, préférerait devoir affronter dix traîtres comme Hentzau que les yeux de sa bien-aimée.

 

Aaaaaaaaah, quel bonheur qu’une histoire très romantique, pleine d’honneur, d’amour mais aussi de vengeance et de traîtrise. J’adore cette histoire (j’ai lu les livres aussi car « Prisoner of Zenda » a une suite, tout aussi romantique et triste).

 

Je n’ai pas vu la version de 1937, qui était fort bonne paraît-il, par contre j’adore voir et revoir (je crois que j’en suis à la 7ème fois) la version avec le séduisant Stewart Granger, qui excellait dans les films de cape et d’épée. Quelle allure, que ce soit dans ses vêtements civils ou en habit royal. Combien de fois, toute jeune, n’ai-je pas rêvé d’être la princesse Flavia.

Elle est ici interprétée par Deborah Kerr, toute en blondeur et délicatesse – comme une vraie princesse de conte de fée - elle est réellement très lumineuse ; son discours final sur l’honneur et le devoir me tirent des larmes des yeux à chaque fois. Je pleure autant qu’avec « Camille » lorsqu’elle accepte de renoncer à Armand.

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Jane Greer, en Antoinette de Mauban, brune et pleine de piment, est tout aussi intéressante et attendrissante, même si elle est du côté du prince Michael.

 

Le traître, l’ignoble Rupert von Hentzau, qui serait très heureux que l’Anglais soit sur le trône pour récupérer tous les biens du prince Michael, est joué avec maestria par James Mason. Cet  acteur – qui adorait les chats – excellait dans les rôles de traître et je trouve cela un peu triste car il était bien capable de jouer les types sympas aussi.

 

Le prince Michael de Strelsau, le jaloux, est joué par Robert Douglas.

 

Les deux amis fidèles de Rudolf V, ses aides de camp et conseillers sont joués respectivement par Louis Calhern (le très sérieux colonel Zapt, pour qui servir la couronne est le plus important) et le sympathique Robert Coote est Fritz von Tarlenheim ; cet acteur avait interprété l’un des 3 Mousquetaires de George Sidney.

 

Que demander de plus que du romantisme, de l’aventure, de l’action (très belle scène de duel entre Granger et Mason), des intrigues, du mystère, et un soupçon d’humour.

Sans oublier les très beaux costumes – les robes portées par Deborah Kerr et Jane Greer sont véritablement superbes.

 

Le tournage est certainement « tout studio » car lorsque l’on voit le paysage à l’arrière de la rivière où est supposé pêcher Rudolph Rassendyll/Granger, on constate nettement qu’il s’agit d’un paysage de montagnes et bois peints.

Il est vrai qu’en dehors de cela, l’histoire se passe soit dans un palais, dans un pavillon de chasse (cave) et le château du traître.

Une version drôle de cette histoire a été réalisée en 1979 par Richard Quine, dans lequel Peter Sellers interprétait les 2 rôles principaux, mais également quelques rôles secondaires. Cette version est moins fidèle au roman, mais l'idée générale de l'histoire est maintenue.

 

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Commentaires
N
ha bon, toi aussi tu es dans le même cas que moi :D<br /> il faut dire qu'il était réellement très séduisant, non ? (soupir soupir)
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J
J'étais complètement amoureuse de Stewart Granger quand j'étais jeune :) Du coup, j'ai vu ce film plusieurs fois ! mdr !
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T
aRRetes, tu me fais RiRe ;)
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N
tu es en supeR foRme aujouRd'hui :lol:<br /> en tout cas, tu manques pas d'R :P
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T
Romantique avec un R :lol:
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