PROMENADES NORMANDES - 3
RETOUR A GIVERNY
Il y a 30 ans, Giverny s’ouvrait au public.
Y revenir 30 ans après n’est pas vraiment une bonne idée, surtout si comme moi, on n’aime pas la foule.
Il y a 30 ans, Marc et moi avions découvert ce lieu magique, et nous étions totalement seuls sur le site, dans la maison et les jardins ainsi que dans l’atelier aux nymphéas qui n’était pas encore transformé en boutique aux souvenirs. C’était un lieu habité seulement par les grandes reproductions des tableaux aux nymphéas, du fauteuil, d’un chevalet avec le portrait de Claude Monet et aussi – du moins à mon cœur – de l’esprit du peintre.
Trente ans plus tard, les lieux sont comme à Barcelone = envahis d’une foule hétéroclite, qui se bouscule partout – on se serait cru au carrefour Léonard à Bruxelles aux heures de pointe.
Heureusement que je ne cultive pas trop la nostalgie, sinon le choc aurait encore été pire qu’il ne le fût déjà.
Je me suis donc promenée en essayant de ne pas trop songer à mes bonheurs passés et j’ai finalement quitté la foule pour savourer un café avec cookie tout en discutant avec la charmante jeune fille qui m’a confirmé les multiples désagréments mais aussi les avantages de cette foule de visiteurs, qui par leur participation/droit d’entrée aident à l’entretien des superbes plates-bandes, où il n’est plus du tout permis de circuler. Cela aussi fut un changement pour moi (heureusement, une amie qui avait fait la balade l’an passé avec son époux m’avait prévenue).
Je vous invite à une courte promenade fleurie, dont la majorité des photos figurent dans l’album.
la grande fête des iris
la digitale a le bourdon
une pensée pour chacun de vous
l'atelier aux nymphéas, devenu "antre de perdition"
l'étang aux nymphéas
la très belle (et très chère) salade Claude Monet
que je dégustai vers 13 heures