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mon bonheur est dans la ville
22 mars 2011

THE PREMATURE BURIAL, de Roger Corman

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Titre français = L’Enterré vivant

 

Assistant à la réalisation = Francis Ford Coppola

 

Scénario de Charles Beaumont & Ray Russell, librement adapté d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe

 

Angleterre, à l’époque victorienne. Une jolie femme arrive devant une somptueuse demeure ; elle n’est pas reçue à bras ouverts par Kate Carrell, la sœur de Guy Carrell qui ne veut pas recevoir Miss Gault. Néanmoins, sur l’insistance de celle-ci, Guy Carrell la reçoit et lui apprend que s’il a rompu leurs fiançailles, c’est parce qu’il est persuadé d’être atteint – comme son père – de catalepsie, une maladie qui donne tous les aspects de la mort, mais où la personne est cependant encore en vie. Guy Carrell vit dans la terreur d’être enterré vivant, comme son père. Or sa sœur prétend que cette phobie n’est basée sur rien, que leur père est mort naturellement et n’a pas été enterré vivant.

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Finalement, la charmante Emily parvient à convaincre Guy Carrell qu’elle l’aidera à surmonter ses frayeurs et qu’elle désire devenir son épouse envers et contre tout. Le mariage est donc célébré, avec un orage impressionnant à la clé ; au cours de la petite fête qui suit, Emily se met au piano, mais l’air qu’elle joue déclenche un accès de panique chez son nouvel époux. La fête se termine plus tôt que prévu, avec le jeune marié enfermé dans sa chambre pour lutter contre son accès de folie.

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Miles Archer, un ami de Guy et Emily, un jeune médecin qui travaille avec le père de la jeune femme, confirme à Emily que la catalepsie n’est pas une maladie héréditaire, mais que comme corps et esprit sont liés (Charcot a commencé à développer ses théories), si Guy ne surmonte pas ses frayeurs, il pourrait bien mourir de peur et non de catalepsie !

 

De plus en plus d’événements troublants commencent alors à se produire, conduisant Guy Carrell à imaginer une sépulture idéale, où il ne risque pas d’être enterré vivant. Hélas, obsédé par ses frayeurs, il passe de plus en plus de temps dans ce qui devient un tombeau et sa jeune épouse va le mettre devant un choix décisif = ses peurs ou elle ! Le choix que fera Guy Carrell va décider de la suite des événements.

 

Roger Corman, c’est l’équivalent pour les studios américains des Hammer Studios britanniques = du gothique, du fantastique et de l’horreur  kitsch à souhait. Des décors « tout studio et rien que studio » (Roger Corman était le spécialiste de la récupération des décors et tournait parfois deux films en même temps pour économiser des budgets restreints).

 

Avec en agrément, afin d’insister sur l’ambiance gothico-fantastique de l’histoire = beaucoup de brouillards, d’ombres, de personnages étranges qui rodent autour de la demeure impressionnante et inquiétante en soi.

 

Ce que l’on ne voit pas est également source d’inquiétude, autant pour le spectateur que pour le protagoniste = un chien qui semble mort et qui va être enterré, mais qui en fait était seulement évanoui ; un petit chat qui se trouve coincé dans un meuble, tout cela ajoute des frayeurs au gars qui est déjà persuadé qu’il va être enterré vivant – c’est vous dire si on baigne dans la peur. 

 

« The Premature Burial » est le 3ème film dans les adaptations d’Edgar Allan Poe que réalisera Corman – ces adaptations seront au nombre de 8 et certainement, l’une des plus célèbres reste « The Red Dead ».  Jusqu’à présent j’ai eu le plaisir de voir « The Raven », qui est plus une comédie fantastique et d’horreur où Karloff, Price & Lorre se pastichent eux-mêmes. Celui-ci est aussi le seul film de la série des huit où Vincent Price ne tient pas le rôle principal, lui qui était l’un des acteurs fétiches du réalisateur.

 

Il est remplacé ici par Ray Milland, qui ne m’a réellement pas paru à l’aise du tout dans son rôle et c’est dommage, car c’est un acteur que j’apprécie. Il en fait trop ou pas assez, c’est selon des moments. Il a parfois des accents de vérité en homme torturé par la peur, parfois il a des airs hallucinés qui  ne paraissent pas naturels du tout. Dommage que Vincent Price n’ait pas été libre au moment du tournage, je crois qu’il aurait fait merveille dans ce rôle – même quand il en faisait trop, Vincent Price parvenait toujours à « sonner juste ».

 

La « reine du film fantastique », la ravissante Hazel Court, interprète la douce Emily qui tente de guérir son mari de ses frayeurs.

Son père, le docteur Gault, est joué par Alan Napier.

 

L’inquiétante sœur de Guy Carrell, qui surgit lorsqu’on ne s’y attend pas, toujours habillé de sombre et au visage sévère est interprétée par Heather Angel.

L’ami de la famille, Miles Archer, est interprété par Richard Ney, il est élégant et plein de charme, tentant d’aider à la fois son ami et la charmante épouse de ce dernier.

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Il faut encore citer les deux croquemorts interprétés par Dick Miller et Clive Halliday, qui font vraiment peur par contre.

 

Les costumes sont superbes, et les décors comme dit plus haut, sont totalement « studio », mais sont impressionnants et beaux. Je ne parle pas uniquement des « extérieurs », la grande demeure familiale des Carrell ressemble pratiquement à une sépulture elle aussi malgré le luxe de sa décoration.

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Commentaires
N
les films de roger corman sont des nanars très sympas !
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N
je n'ai jamais vu ce film il a l'air pas mal du tout
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N
j'ignore si "buried" existe, mais cela n'aurait rien d'étonnant
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N
effectivement, c'était même très courant d'enterrer les gens avec la clochette ;)
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L
il y a " Buried " non?<br /> Film que j'ai refusé de regarder.
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