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mon bonheur est dans la ville
17 mars 2011

MARY QUEEN OF SCOTS and HER HOPELESS HUSBANDS, de Margaret Simpson

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Couverture dessinée par Dave Smith

 

Illustrations par Philip Reeve

 

Dans la collection « Horribly Famous »

 

La très belle et très catholique reine d’Ecosse – qui fut reine de France pour peu de temps et se serait bien vue reine d’Angleterre à la place de cette païenne bâtarde d’Elizabeth Ière  -- donc la belle Mary Stuart n’avait vraiment pas le nez fin lorsqu’il s’agissait de se marier. Et pourtant que de têtes tournèrent (et tombèrent) pour elle, tous ceux qui l’approchaient en tombaient raides amoureux – parfois raides dans la tombe aussi !

 

Emportée par son cœur et ses sens, elle fit régulièrement le mauvais choix – d’accord, le jeune François II lui avait été choisi par ses parents, mais en grandissant à la cour de France, les deux jeunes gens apprirent à se connaître et s’aimer – ce qui est assez rare dans le cas de rois et reines. Ensuite le jeune François ne trouve pas mieux que de mourir – et cette mégère de Catherine de Medicis n’était pas exactement le genre de belle-doche qu’on avait envie d’avoir.

 

Résultat, la très catholique Mary retourne en Ecosse, dont elle est la reine – une très protestante Ecosse qui va d’ailleurs protester contre son retour sous la forme de l’intégriste calviniste  John Knox. Sans oublier que le pays était « gouverné » si on peut dire par les nobles Ecossais qui ne pouvaient pas se sentir. Pauvre fille qui tombe là-dedans.

 

Comme une reine se doit d’avoir un successeur,  elle se marie avec un certain lord Darnley, qui va lui faire un enfant et puis se comporter comme le dernier des derniers – et mal finir ! assassiné – et qui on accuse : Mary Queen of Scots et un certain lord Bothwell. Tout va de plus en plus mal pour la jeune et jolie femme, qui finit par devoir abdiquer en faveur de son fils, ensuite fuir. Elle demande asile à sa cousine Elizabeth Ière, qui ne trouve pas mieux que de lui « offrir l’hospitalité » sous la forme d’une prison. Où l’autre sotte ne trouve pas mieux que de comploter ! Et de perdre la tête une dernière fois, mais définitivement cette fois par la signature d’Elizabeth Ière.

 

Des études actuelles tendraient à dire que Mary, reine d’Ecosse à deux ans, puis de France à 16 ans, souffrait de cette même maladie que l’un de ses descendants, le roi Georges III d’Angleterre – effectivement son comportement assez « idiot » aurait été dû à des accès de porphyria.

 

Vous l’aurez compris = en télévision, ce genre de série dérivée d’une autre s’intitule un « spin off » - j’ignore si cela se dit pour les livres, mais vu le succès des « Horrible Histories » de Terry Deary, les éditeurs ont pensé que ce serait une bonne idée de créer les « Horribly Famous ».

 

Il y a déjà un certain nombre de livres édités, mais j’ai surtout été intriguée et attirée par le titre de celui-ci consacré à Mary Stuart.

 

Bien que le ton tente d’être dans celui de l’humour noir de Terry Deary, je ne suis pas totalement convaincue que ces « Horribly Famous » soient à la hauteur de la série « précurseur ».

 

On sourit bien sûr à certaines remarques qui sont souvent des jeux de mots et des calembours, pleins d’humour noir. Mais je trouve le ton de Terry Deary nettement plus drôle.

On y trouve aussi le même principe = des extraits d’un « journal intime de la reine » afin d’expliquer sa situation, son comportement, se donner le beau rôle afin de passer pour une martyre aux yeux de l’Histoire. Ainsi que des extraits d’un éventuel quotidien de l’époque.

 

Il est vrai que traiter un seul sujet sur le même ton que l’histoire d’un peuple ne doit pas être un exercice de style  facile. Ceci dit, les faits décrits sont historiquement avérés, les auteurs d’ « Horribly Famous » se faisant un point d’honneur à être aussi exacts en histoire que le sont leurs collègues.
 

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Commentaires
N
c'est pour le titre que je l'ai acheté LOL<br /> et je dois avoir lu au moins 2 bios de mary stuart = une très romantique par jean-claude pascal, la très historique (et fort épaisse) d'antonia fraser<br /> mais au moins ici on rigole - et comme tu dis, c'est surtout elle qui est "hopeless" LOL
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J
J'aime le titre (même si j'ai plutôt la sensation que c'est elle qui est hopeless ! mdr !) et je ne connais pas trop cette période (même si j'ai une biographie de cette Mary dans ma PAL depuis au moins 25 ans !).
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N
les "horrible histories" et leurs dérivés sont vendus par scholastics editions aux USA - ce sont des bouquins de toute façon
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T
Ce ne serait pas un mal qu'ils ne puissent pas.
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N
suis pas sûre qu'ils auront les droits pour un bouquin - ceci n'est pas une série télé
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