DETECTIVE CONAN - TOME 1, de Gosho Aoyama
Titre original de la série = Meitantei Konan
Shinichi Kudo, un lycéen de 17 ans, est aussi un brilliant detective. Il a grandi entouré de livres policiers et son idole est … vous l’aurez deviné = Sherlock Holmes. Shinichi utilise toutes les méthodes de déduction du plus grand détective de tous les temps et est très apprécié du commissaire Maigret. Cela ennuie plutôt Ran, sa compagne de classe préférée – Shinichi est trop timide pour lui déclarer sa flamme. Et après ce qu’on lui a fait, il n’aura plus vraiment sa chance.
Car pour s’être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, Shinichi Kudo a été empoisonné, mais plutôt que de mourir, le voilà réduit à la taille d’un petit garçon de six ans ! plus personne ne l’écoute désormais, tout le monde lui rit au nez lorsqu’il a une théorie sur un crime. Pendant que son voisin scientifique tente de lui trouver l’antidote qui lui redonnera sa taille exacte, Shinichi est devenu Conan Edogawa et a été confié à la jolie Ran dont le père Kogoro Mouri est …. Détective privé.
Et pas des meilleurs en plus, se complaisant dans l’alcool et les cigarettes, de préférence devant la télé. Pas étonnant que Ran n’ait pas bien supporté l’engouement de Shinichi à jouer aux détectives.
Désormais, Shinichi Kudo, alias Conan Edogawa- un nom à la fois inspiré d'Arthur Conan Doyle & Edogawa Ranpo - va aider le père de Ran à résoudre des enquêtes que ce dernier serait bien incapable de résoudre tout seul même s’il s’en vante. Et pendant ce temps, notre jeune détective aimerait bien retrouver les "Hommes en Noir" responsables de son état. Dure la vie !
J’ai donc enfin lu mon premier manga ! J’avais fait une première tentative il y a quinze ans, avec « Ghost in the Shell » que mes fils avaient daigné me prêter et bien que j’aie beaucoup apprécié les dessins, je n’ai pas trop accroché. Quant à « DragonBall » n’en parlons même pas, ça me donnait de l’urticaire.
Ici, avec « Détective Conan 1 », j’ai dû m’accrocher car j’ai eu quelques difficultés à trouver un rythme de lecture = commencer par la fin, avec des vignettes qui ne sont pas totalement dans l’ordre habituel où je lis des romans graphiques, c’était un peu difficile.
Mais dès que ce petit écueil fut contourné, hop ! je suis entrée dans l’histoire avec plaisir. Si les dessins sont typiquement « japonais » - grands yeux globuleux, grandes bouches quand on s’énerve, etc, le petit roman comprend des enquêtes pas trop mal faites et pas mal d’humour
Il est très fûté notre jeune détective et il semblerait qu’au Japon on en soit déjà à 70 tomes – je ne crois pas que je poursuivrai cette lecture à cause de cette raison-là, même si j’ai très envie de savoir comment cette saga se termine.
Ce qui est certain c’est que cette série cartonne un peu partout – elle a suscité une série télévisée, des jeux video, un magazine, des dramatiques télé, sans oublier les CD de la B.O., bref la totale du marketing.
J'ai été quelque peu intriguée par le nom d'Edogawa Ranpo, pour découvrir via le net, qu'il s'agit d'un auteur de romans policiers dont le personnage principal est le détective Akechi Kogoro. Cet auteur serait également le fondateur du genre policier d'investigation populaire au Japon; il a aussi toujours dit avoir été influencé par Conan Doyle et MauriceLeblanc - tout en étant un admirateur d'Edgar Allan Poe (il paraîtrait même que la transposition phonétique du nom d'Edgar Allan Poe, serait à l'origine du pseudonyme Edogawa Ranpo).
De toute façon je me devais de lire cet épisode, où la couverture nous montre un Conan en tenue de Sherlock Holmes – tout ça pour le fameux challenge, que j’ai un peu perdu de vue ces temps-ci.
Le billet de cecile(Sblog)