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mon bonheur est dans la ville
6 février 2011

MEURTRES A LA POMME D'OR, de Michèle Barrière

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2ème récit de la saga Savoisy

En 1556 à Montpellier, François fréquente beaucoup plus la boutique de l’apothicaire Catalan que l’université de médecine. Car comme tous les parents, le père de François, cuisinier pourtant fameux, souhaite une meilleure profession pour son fils et veut le voir médecin, ce qui n’est pas près d’arriver vu que le jeune homme profite des cuisines de Laurent Catalan pour y mitonner des petits plats originaux et mélanger herbes ou épices de toutes sortes.

Son ami Félix, un jeune Suisse très sérieux et futur excellent médecin, l’exhorte à être plus assidu aux cours, mais n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre. D’autant plus que chez Laurent Catalan il a rencontré la jolie veuve Anicette, qui rapidement devient son amie de cœur et de corps. 

François et Félix, en compagnie de Bernd un ami étudiant, se rendent à la foire de Beaucaire ; c’est là que Bernd, déjà bien imbibé, se désaltère auprès d’un marchand ambulant qui lui propose un délicieux élixir rouge et fruité, sans alcool et qui le remettra d’aplomb.

Au lieu de remettre le jeune homme d’aplomb, il se met à délirer, toute sa peau devient jaunâtre. Revenus à Montpellier, ses amis le remettent chez son logeur – qui redoute la peste, d’autant plus que le lendemain, Bernd est mort.

 

Lorsque l’on apprend que d’autres personnes sont décédées après avoir ingurgité un semblable breuvage, les soupçons commencent à se porter sur les apothicaires – et plus particulièrement sur Laurent Catalan, d’origine juive et  sympathisant de la religion réformée – comme Félix d’ailleurs. Après les soupçons vient l’arrestation. Pour François, il ne fait aucun doute que son ami soit innocent, hélas c’est le prévost qu’il faut en convaincre et pour cela il faut des preuves. Afin d’en trouver, François et Félix se mettent à jouer les enquêteurs. Leur quête va les mener jusqu’à Marseille, ensuite cap sur l’Italie.

 

Michèle Barrière est une habile conteuse, qui parvient à rapidement capter l’attention du lecteur, avec un polar historique aux multiples effluves de cuisine, d’herbes, d’épices et de garrigue. Avec des rebondissements, des instants inquiétants, des moments drôles, des balades en terre étrangère.

 

Elle mélange habilement personnages réels de l’Histoire, de l’école de médecine de Montpellier, mais aussi de la réforme religieuse dans le sud de la France – elle nous promène entre les querelles de clochers entre épiciers, apothicaires, médecins. De plus, on y apprend l’histoire de la tomate -> la pomme d’or du titre. Avec en prime quelques recettes qui m’ont paru bien délicieuses (si seulement on voulait bien me les préparer).

Un agréable moment de lecture-détente.

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Commentaires
N
HELAS ! car parfois, moi j'aimerais mieux retenir plus de choses, surtout parmi celles qui m'intéressent
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T
Oui tu vois, la mémoire ne retient que ce qu'elle veut bien ;)
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N
pourtant je l'avais dit ce jour-là ;)<br /> je suis contente de ne pas être la seule à oublier des trucs :o)))
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T
j'étais persuadé que c'était toi qui les avaient faites MDR
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N
c'est normal qu'elles t'aient laissé un bon souvenir = elles venaient de chez le meilleur traiteur italien d'uccle MOUARF<br /> <br /> moi je ne sais cuisiner que des lasages végétariennes où on alterne les tomates, les aubergines, les courgettes et la mozzarella
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