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mon bonheur est dans la ville
19 novembre 2010

SABINE BARING-GOULD

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Personnage important dans le roman de Laurie R. King « The Moor »,  et également l’objet de recherches et d’édition par Rebecca Tope (auteure de la série « Cotswold Mysteries », j’ai eu envie de savoir qui était ce monsieur.

Comme son prénom ne le dit pas, Sabine Baring-Gould est un écrivain-poète-révérend et gentilhomme, né en janvier 1834 et qui mourut à 89 ans, en janvier 1924. Son prénom lui vient d’un oncle, explorateur de l’Arctique, Sir Edward Sabine.

La famille de Baring-Gould ayant beaucoup bougé pendant son enfance, l’éducation des enfants fut principalement confiée à des précepteurs privés. Ensuite, il passa deux ans au King’s College School à Londres, ensuite pendant quelques mois à Warwick Grammar School.  De fréquentes attaques de bronchite – dont il souffrira toute sa vie – fit que son père et lui vécurent quelque temps dans le sud de la France. Ensuite, Sabine Baring-Gould entra à l’université de Cambridge, où il obtint un Master of Arts.

Il devint vicaire dans le Yorkshire, plus précisément à Horbury Bridge ; c’est pendant cette fonction qu’il rencontra Grace Taylor, 16 ans, dont il devint éperdument amoureux. Ils se marièrent en 1868 et le restèrent pendant 48 années, jusqu’à la mort de Grace – le couple eut 15 enfants. Lorsque Grace mourut, Sabine Baring-Gould fit graver sur sa tombe en latin = ci-gît l’autre moitié de mon âme.

Baring-Gould fut nommé recteur dans l’Essex où lui et sa famille vécut pendant 10 ans. En 1880, il hérita du vaste domaine familial de Lew Trenchard dans le Devon, comprenant la paroisse de Lew Trenchard, dont il devint le prêtre.

Sabine Baring-Gould a toujours considéré que la collecte et l’édition des chants populaires, établie avec l’aide des populations du Devon et des Cornouailles britanniques était le plus important travail de sa vie. Il dut cependant, à certaines reprises, en modifier les paroles qui étaient assez rudes pour les chastes oreilles victoriennes.

A côté de cette œuvre importante, Baring-Gould fut aussi un écrivain prolifique, notamment d’histoires de fantômes, d’une histoire des saints en 16 volumes, et l’auteur de la biographie de l’excentrique curé et poète, Robert Stephen Hawker.  Etudiant également les coutumes folkloriques, Baring-Gould produisit  « The Book of Were-Wolves », encore cité de nos jours comme l’une des plus intéressantes études sur la lycanthropie.

L’un de ses ouvrages qui l’occupa pendant longtemps, fut « Curious Myths of the Middle Ages », qui fut maintes fois revu et corrigé au cours des années – chaque chapitre du livre qui en contient 24 parle d’une  superstition  moyenâgeuse, de ses antécédents et ses multiples variantes.

Son petit-fils, William Stuart Baring-Gould, est un érudit sur le sujet de Sherlock Holmes, il a  écrit une biographie fictive sur le personnage de Conan Doyle = « Sherlock Holmes of Baker Street, A Life of the world’s first consulting detective », ainsi que d’autres livres sur le sujet. Il est également l’auteur de la théorie comme quoi le détective privé de Rex Stout (Nero Wolfe), serait le fils de Holmes et Irene Adler.

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