THE MAN IN THE PICTURE, de Susan Hill
A Ghost Story
Oliver rend visite à l’un de ses anciens professeurs à Cambridge et - en cette morose nuit d’hiver où le vent fait trembler les fenêtres sous la grêle – Theo Parmitter décide de raconter à son jeune ami l’histoire d’un tableau représentant une scène de Carnaval à Venise, comment il finit par acquérir le tableau en question, comment une figure dans le tableau a particulièrement capté son attention, un visage empli de détresse et de souffrance, comme un appel au secours à celui qui regarde le tableau. L’histoire du tableau mènera d’ailleurs Parmitter jusque dans le Yorkshire où une vieille dame lui raconta aussi sa triste histoire liée au tableau – un tableau qu’elle voudrait récupérer à tout prix.
Je n’en dirai pas plus sur ce roman – pratiquement une nouvelle, car peu de pages – d’abord parce que je sais que bien souvent mes chroniques sont un peu longues.
Et puis en dire plus serait en dire trop. Mais si vous lisez l’anglais, c’est hautement recommandé comme ambiance, surtout si vous aimez les histoires fantastiques.
Je ne sais pas si c’est l’ambiance du mois de novembre – vent, nuages, petite pluie, soir qui tombe tôt – qui me pousse à lire des histoires de fantômes, mais Susan Hill m’a flanqué une de ces trouilles ! Pire que dans le court roman « The Woman in Black », un excellent pastiche de Wilkie Collins.
Ce dont je suis certaine, c’est que désormais je regarderai des peintures représentant Venise et son carnaval avec d’autres yeux – ou alors je ne les regarderai plus ! ce sera bien plus simple que d’avoir la chair de poule comme ce soir (je sens que pour m’endormir ça va encore être facile, je crois que je vais laisser ma lampe de chevet allumée !).
On retrouve une série de personnages familiers de ce type d’histoire = un vieux professeur à Cambridge, son ancien élève préféré qui est resté son ami, une vieille dame perdue au fond d’une propriété du Yorkshire, et un tableau au pouvoir maléfique représentant Venise et son carnaval, rempli de personnages aux allures inquiétantes derrière les masques.
Je ne comprends vraiment pas pourquoi il n’a pas été traduit, tout comme « The Woman in Black » n’a pas non plus été traduit d’ailleurs – c’est ridicule, car je suis convaincue que ces courts romans (des nouvelles) plairaient à beaucoup de lectrices/teurs.