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mon bonheur est dans la ville
31 octobre 2010

HOW TO LOSE FRIENDS & ALIENATE PEOPLE, de Robert B. Weide

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Scénario de Peter Straughan, basé sur l’autobiographie éponyme de Toby Young

how_to_lose_friends_alienate_people13Sidney Young travaille à Londres pour un petit magazine de gauche, sans grands moyens mais avec de l’ambition ; il aimerait pouvoir faire un papier sur les « riches et célèbres », mais se fait virer à chaque fois qu’il tente d’entrer lors d’une soirée de remises de prix. Il a même causé involontairement un scandale lorsque son petit cochon préféré a fait des dégâts dans l’une de ses soirées huppées, attirant toute l’attention de la presse sur lui.

09_03_16_jeff_bridges_07Un jour, il reçoit un appel de Clayton Harding, éditeur de « Sharps » ; dans l’un des précédents numéros de son magazine, Young avait écrit un article satirique sur Harding et celui-ci décide de l’engager à l’essai à New York.

19049739_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20090128_061801Sidney Young à New York, c’est le rat des champs persuadé d’être le rat des villes; il va rapidement déchanté en rencontrant son nouveau patron – au lieu de se voir confier un article intéressant, il est relégué au premier étage, soit le premier niveau du magazine, il y en a 6 autres à franchir pour arriver au sommet.  Young agace absolument tout le monde par ses pointes d’humour qui n’amusent personne, il est tellement gaffeur que s’en est pathétique.

how_to_lose_friends_and_alienate_people_simon_peggIl finit d’ailleurs par faire pitié à la charmante Alison, jeune journaliste stagiaire qui écrit un roman et est hélas pour elle la maîtresse de Lawrence Maddox, le patron direct de Young.

19049738_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20090128_061801Sidney Young fait également la connaissance de la jeune aspirante actrice Sophie Maes, plastique impeccable et cervelle de moineau, mais qui n’hésite pas à refaire à sa manière, la scène de la fontaine dans la « Dolce Vita » de Fellini – le film culte d’Alison. Young se met à fantasmer sur la sculpturale starlette lors d’une soirée, mais Alison étant tellement ivre, suite à la rupture avec Maddox, Sidney la ramène chez lui, où son père est venu lui rendre une petite visite surprise.

19049742_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20090128_061802Des circonstances inattendues ont fait que Maddox a quitté son poste et finalement se met en ménage avec Alison, qui quitte également le magazine.

Sidney qui a écrit un article intéressant sur l’un des poulains de la chargée de publicité, Eleanor Johnson - faisant la pluie et le beau temps dans le New York des célébrités, faisant et défaisant des réputations comme j’enlève mes chaussettes – est promu. Dès lors son ascension se poursuit avec pour conséquences = élégance vestimentaire, bel appartement, des filles comme il en veut – et il arrive même à capter l’attention de Sophie Maes à la cérémonie des oscars.

Sidney étant Sidney, il va quand même bousiller cette soirée, qui passe en direct sur tous les écrans ! il quitte son poste, réalisant que ce qu’il voudrait, c’est retrouver Alison à New York.

220px_Lose_friends_and_alienate_peopleJ’ai un peu l’impression avec ce film que l’on se retrouve dans un « Devil wears Prada » au masculin = mêmes situations, au lieu de la mode, ici c’est le monde des « Rich & Famous, & Beautiful » d’un journaliste satirique qui veut y arriver, dont le patron est un type déplaisant de chez déplaisant, le jeune gars fait gaffe sur gaffe – les plus lourdingues de préférence – et finalement arrive au sommet pour réaliser que, au fond, ce n’était pas vraiment ça qu’il voulait.

Basé sur le choc des cultures,  U.K. versus U.S.A., humour anglais pas des plus fins, tenues vestimentaires du jeune « Brit chez les Yanks » à hurler de mauvais goût alors qu’autour de lui, tout le monde est ultra-chic.

L’ensemble arrive tout de même à être satirique sur le monde de la presse « people », dont le magazine « Vanity Fair » se fait le porte-parole. Malheureusement il pêche trop de situations prévisibles et aurait pu être plus drôle, on sourit mais sans plus.

09_03_16_jeff_bridges_03Jeff Bridges est parfait en patron de magazine mégalomane (et dépressif, pas très neuf tout ça) – Clayton Harding ; son personnage est basé sur l’éditeur en chef de « Vanity Fair », Graydon Carter, connu pour ses sautes d’humeur.

Simon Pegg, la raison pour moi de voir ce film car j’ai adoré cet acteur dans « Shaun of the Dead » et « Hot Fuzz », est parfait en jeune Anglais, désireux de conquérir New York par son esprit – même lourdingue – qui veut donner des « people » une image nettement plus sarcastique.

How_Lose_Friends_Alienate_People_UK_film_Premiere_25gtedNDg5QlC’est compter sans la personnalité de la chargée de presse, jouée par une excellente Gillian Anderson, trop rare au cinéma. Elle est excellente en Eleanor Johnson, celle qui fait ou défait les réputations et les journalistes. Ce personnage est inspiré par Nadine Johnson, une publicitaire réputée de New York City.

how_to_lose_friends_and_alienate_people_poster_0Kirsten Dunn, qui généralement est une actrice que j’apprécie peu, prend de la maturité et je l’ai appréciée dans le rôle de la collègue américaine de Simon Pegg/Toby Young, qui espère elle aussi arriver en haut de l’échelle, publier un roman et obtenir le Pulitzer (bref le chemin tracé de tout jeune journaliste !).

19049741_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20090128_061802Megan Fox est la très sexy jeune starlette, qui rêve de gagner un oscar – difficile de ne pas penser à Paris Hilton dans cette caricature de la starlette qui voudrait sauver tous les animaux, être autre chose qu’un beau corps qui doit coucher avec tout le monde pour arriver quelque part. Elle est ici nettement plus amusante que dans « Transformers ».

danny_hustonIl faut encore citer Danny Huston, que j’ai été ravie de découvrir autrement que dans un rôle costumé. Il est très convaincant en adjoint de Carter/Jeff Bridges, odieux avec le « petit nouveau », et grand coureur de jupons.

19049744_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20090128_061802Il y a une série de petits portraits-cameo = Brian Austin Green, Thandie Newton, et Bill Paterson en père de Sidney – Bill Paterson est un comédien de théâtre, Ecossais, très connu à la BBC.

En dehors de cela, le film se veut un hommage à la « Dolce Vita » = journaliste en mal de copie, parazzi, et le nom du film cité plusieurs fois. Je veux bien, mais je trouve que c’est chercher un peu loin, non pas que je refuse les hommages au film de Fellini qui est selon moi un des chefs-d’œuvre du cinéma.

240px_Me_at_Stage_DoorQuelque part, néanmoins, j’ai l’impression que l’autobiographie de Toby Young devait être plus satirique, voire acerbe, que le film – c’est d’ailleurs aussi ce que l’on peut dire de « The Devil wears Prada », où le livre était nettement plus incisif et drôle que le film.

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Commentaires
N
oups, désolée pour la faute de frappe !<br /> <br /> cela devait être une très jolie tenue, très sexy aussi
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L
Billington ;-)<br /> <br /> Evidemment... mais je n'aurais pu avoir que de lointaines origines (je n'avais pas pensé au 'Dad' qui vend la mèche). :-)<br /> <br /> Je regarde ton avatar et je souris : je me suis déguisée en petit démon hier soir : cornes rouges, ailes rouges, jupe longue fendue jusqu'aux cuisses des deux côtés noire, haut noir et rouge, maquillage rouge...
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N
je m'en doutais un peu, avec un patronyme comme "bollington" et une dédicace à "Dad" à la fin du roman :o)))
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L
C'est vrai qu'il n'a pas eu le même impact pour moi que 'Hot fuzz' (ah la prononciation du mot 'murder') ou 'Shaun of the dead'.<br /> <br /> Moi aussi... et heureusement, je suis à moitié anglaise. ;-)
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N
j'ai un peu un sentiment d' "acte manqué" avec ce film, de la même manière qu'avec "the devil wears prada" - comme si les scénariste et producteurs n'avaient pas tout osé mettre dans leur film.<br /> <br /> ceci dit, j'adore Simon Pegg, et surtout son petit accent.<br /> j'ai un faible pour tout ce qui est "british"
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