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mon bonheur est dans la ville
29 août 2010

A COTSWOLD ORDEAL, de Rebecca Tope

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Un dicton anglais dit que la foudre ne frappe pas deux fois au même endroit. Forte de cette conviction, Thea Osborne a décidé d’accepter un deuxième house-sitting. Veuve encore jeune, c’est une façon pour elle de s’évader de la difficile réalité de sa situation et aussi de gagner un peu d’argent, tout en se promenant dans la belle région des Cotswold.

La voilà donc à Frampton Mansell afin de veiller sur la résidence des Phillips, sur leur très vieux poney, les poules, les oies, les lapins et autres cobayes. Sans oublier Milo, le siamois au très mauvais caractère. Contrairement  au précédent engagement où elle avait quatre pages de recommandations, ici une seule : veiller au bien-être du vieux poney, qui doit rester dans son écurie.

C’est en revenant d’une promenade avec Hepzibah, sa petite épagneule, que Thea remarque  la porte de l’écurie  ouverte ; en pleine panique – déjà que la veille au soir, le siamois a été écrasé par une voiture – elle part à la recherche du poney. Vu son âge, il n’est vraiment pas loin, par contre dans  son écurie, il y a un pendu ! Allons bon, c’est sûr, elle a le mauvais œil – comment se fait-il que dès qu’elle s’installe quelque part pour un petit boulot facile, un cadavre apparaît également ?

Le superintendent Phil Hollis qui est à nouveau chargé de l’enquête, cette fois leurs relations sont nettement plus amicales – voire même plus qu’amicales – que lors de l’enquête précédente. Il s’inquiète pour elle et lui conseille de ne pas s’attarder.

Pour couronner le tout, voilà que débarque Jocelyn, la sœur cadette de Thea, en pleine crise maritale grave, qui a planté là mari et cinq enfants. Du genre paniqueur, Joss souhaite immédiatement que Thea quitte les lieux avec elle ; Thea s’y refuse, il y a tout de même le vieux Pallo à soigner, et toutes les autres bestioles.

Débarquent à tour de rôle sur le pas de la porte, les voisines immédiates, deux particulièrement autoritaires et une assez naïve, afin de savoir comment elle s’en tire – et les prévenir par la même occasion qu’il vaudrait mieux qu’elles s’en aillent. Thea non seulement n’a pas envie de partir mais qui plus est, est intriguée par la vie du jeune environnementaliste assassiné.

Elle découvre que le mouvement qu’il avait créé est particulièrement opposé à la reconstruction du canal des Cotswold, qui créerait des nuisances d’ordre pratique lors de la construction, mais en plus amènerait encore plus de touristes. Est-ce toutefois une raison pour être assassiné ? D’autres personnes vont surgir à la porte, avec à chaque fois les mêmes mots = « rentrez donc chez vous ! ».

Le plus surprenant sera le retour à la maison familiale de la jeune Flora Phillips, ayant échappé à la vigilance de ses parents et bien déterminée, elle aussi, à chasser Thea.

Bien sympathique petit polar sans autre prétention que distraire que cette nouvelle aventure de Thea Osborne, « house-sitter » et détective amateur, même si ici son rôle est plus passif que dans l’enquête précédente. Ici, elle se contente de discuter avec sa sœur et son futur nouveau soupirant, le superintendent Hollis, de l’affaire en cours.

Le fait d’être sur les lieux du crime la met néanmoins en réel danger, d'autant plus qu'elle refuse obstinément d’écourter sa mission avant le retour des clients.

Ce qui m’amène à me poser une question = est-elle payée pour le temps qu’elle a passé à faire ces house-sittings qui s’avèrent à chaque fois une réelle malédiction avec ces cadavres et tout, et tout ?  Les personnes qui l’emploient ont-elles la correction de payer le temps qu’elle a passé chez eux, car à leur retour, ils semblent lui en vouloir.

Comme si elle était responsable de ce que l’on décide de tuer quelqu’un sur les lieux qu’elle occupe temporairement.

Cela gâche évidemment quelque peu le paysage, mais ces « cozy mysteries » de Rebecca Tope proposent de bien jolies descriptions de la région des Cotswold, pour un peu on s’y croirait en vacances, avec un peu d’histoire de la région en supplément.

Une bien délassante lecture pour un dimanche fort gris qui m’a donné, dès le matin, une envie de jouer à la « couch potato ». D’autant plus agréable que, pour une fois, je n’ai eu aucun soupçon quant au meurtrier.

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Commentaires
N
bien sûr tes commentaires me font plaisir, pourquoi en serait-il autrement ?<br /> je suis toujours très contente de recevoir des visites, pour papoter autour d'un livre ou d'une petite chronique<br /> de mon côté je ne suis pas perpétuellement sur les blogs non plus, mais j'aime m'y promener de temps à autre
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N
bon là je suis un peu écoeurée encore un livre qui parait pas mal!!en anglais je suppose lol!! je repasse te voir demain si j'ai l'ordi, je remonte petit à petit la longue série des billets, !!!un peu comme une enquête lol je remonte la filière !!bisous du soir <br /> <br /> J'espère que mes petits comms te feront plaisir cela faisait un petit moment que j'étais passée! quand je prends du retard sur les blogs que j'aime je me bloque une soirée ou deux et j'explore!!bonne nuit et que ta pal ne s'écroule pas de nouveau à demain
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N
j'avoue que j'y réfléchirais à deux fois également, d'autant plus que toute la série est basée sur le principe d'un mort dans une maison sur laquelle elle veille LOL
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J
Je crois que de mon côté, je ne l'embaucherais pas comme house-sitter ... j'aime ma maison "corpse free" ;) mdr !
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