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mon bonheur est dans la ville
3 août 2010

CONNARD !, d'Arièle Butaux

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Elise, l’épouse et la mère exemplaire, Caroline, l’abonnée aux relations qui foirent, Florence, jeune divorcée – la première qui envisage de tromper son mari parce qu’elle s’ennuie, la seconde qui n’a qu’une idée fixe « se marier », la troisième qui a bien l’intention de profiter de son célibat retrouvé.

Elles se connaissent depuis l’enfance, partagent leurs joies et leurs peines, leurs rêves et les cauchemars qu’ils sont parfois devenus. Une fois l’an, elles se retrouvent  « entre filles » pour un pique-nique sur le pont des Arts et font le point.

Pendant neuf ans, la lectrice va suivre leurs tribulations amoureuses, de couple, de famille, écrites sur un ton primesautier ou acide, tout en clin d’œil. Arièle Butaux transforme sa lectrice en témoin amusé de ces jeunes femmes qui nous ressemblent parfois, c’est joliment écrit – malgré le titre ! – c’est de la typique « chich litt » à la française, c'est-à-dire qu’il lui manque ce petit quelque chose que l’on retrouve dans la « chick litt » made in Britain ou USA.

On aime cependant la complicité entre les trois copines, je me suis même surprise à les envier de temps à autre pour cette complicité, mais en dehors de cela, leurs tribulations familiales et/ou amoureuses ont rapidement fini par m’agacer.

On le sait bien que l’herbe est plus verte ailleurs, jusqu’à ce qu’on s’y trouve « ailleurs » et là, on réalise que cette herbe « si verte » n’est que du foin finalement.

Ce qui me surprend un peu, c’est la manière dont la romancière les présente = naïves face aux hommes, peur de vieillir qui les poussent dans les bras de n’importe qui. Et ça s’étale sur 9 ans, neuf années où d’autres enfants vont naître, où de nouveaux mariages vont se nouer, et où l’amitié restera indéfectible.

Le livre est conçu en différents chapitres sous forme de nouvelles, le lien entre elles étant les trois copines. Ma préférée est celle intitulée « Un signe du destin », c’est un vrai petit moment d’humour noir et de suspense, comme je les aime.

C’est néanmoins un plaisant moment de lecture « de vacances », que j’aurais bien lu, allongée sur un transat, en reluquant les garçons de plage. J’aurai oublié le livre, aussi rapidement que je l’ai lu.

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Commentaires
N
je crois que tu as raison = j'ai dû être tentée par les couvertures LOL<br /> <br /> guy carlier est chroniqueur et je crois qu'ils étaient collègues à France-Inter à l'époque, je ne vois pas d'autres explications. De toute façon, les préfaces étaient aussi peu intéressantes que les bouquins :(
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C
Ben, tu les as achetés parce que, parce que... parce que les couvertures étaient pas mal ! ( Ps : mais que dit donc Guy Carlier dans la préface d'un tel livre ?)
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N
contente de te lire - rassures-toi, tu ne perds vraiment RIEN en ne lisant pas ces deux bouquins-ci - si seulement je me rappelais pourquoi je les ai achetés MDR
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N
oui les couvertures ne sont pas mal, cela s'arrête là ! et encore, celui-ci est le meilleur des deux
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K
J'ai lu un livre d'Arièle Butaux... et je n'aurais pas pensé qu'elle donnait dans la chick litt! Pas certaine que je lirai celui-ci mais je vais me coucher moins niaiseuse à soir!
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