NEW YORK SKETCHBOOK, de Fabrice Moireau & Jerome Charyn

30 juillet 2010

NEW YORK SKETCHBOOK, de Fabrice Moireau & Jerome Charyn

Il y a 27 ans, j’ai eu le grand bonheur de découvrir New York et je suis tombée irrémédiablement amoureuse de cette ville, surtout de Manhattan où j’ai passé le plus clair de mon temps.

Depuis, je cherche – et trouve la plupart du temps – des livres sur cette ville aux multiples attraits, dont la culture est énorme, à l’image même de la ville (littérature, arts, théâtre, cinéma).

Il y a la formidable trilogie que lui a consacrée ce génie du dessin qu’est Will Eisner, et puis il y a ce livre-ci, que j’ai découvert assez récemment et qui est commenté par Jerome Charyn, né dans le Bronx et que l’écrivain Lawrence Block nomme « l’imagination la plus riche des lettres américaines contemporaines ».

Dans ce livre d’art exceptionnel, on retrouve bien sûr le plus que célèbre « Flatiron » building, une superbe vue du pont de Manhattan. Dans l’introduction du livre, les auteurs relatent une courte histoire de cette citée surnommée « Big Apple » et dont on dit qu’elle est « the city that never sleeps ».

Jerome Charyn, non seulement est auteur de polars, mais aussi de pas mal d’essais sur le cinéma made in USA. Il était tout qualifié pour que ses textes accompagnent les magnifiques dessins de Fabrice Moireau. Il est « entré » dans le monde de l’écriture par des nouvelles, a écrit trois livres autobiographiques sur sa jeunesse dans le Bronx ; il partage son temps entre New York & Paris où il est professeur émérité sur le cinéma à l’université américaine.

Ce livre d’esquisses et aquarelles est le cinquième qu’a produit l’artiste Fabrice Moireau, qui offre bien d’autres villes à mes regards éblouis par son art – je dessine et peint à l’aquarelle, je suis donc particulièrement attirée par ce medium, mais comme je ne suis pas très douée pour la perspective, j’arriverai rarement à produire ne fut-ce qu’une seule page de cette qualité.

Les crayons et pinceaux de Fabrice Moireau se sont déjà promenés à travers Paris, Venise, le Japon, Giverny et tant d’autres lieux inspirants pour un artiste.

Ce compte-rendu ne rend pas à ce livre l’hommage qu’il mérite réellement, mais il est vrai que c’est un livre à « regarder » autant qu’à lire – ceci explique peut-être cela.

N’oubliez pas « Visiter New York », l’excellent site de Manu & JB, qui est une formidable visite virtuelle de la ville, et que ce livre finalement complète assez bien.