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mon bonheur est dans la ville
12 avril 2010

JEAN BERAUD, PEINTRE DES RUES DE PARIS

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Les couvertures de la série policière écrite par Claude Izner, mettant en scène le Paris du 19ème siècle, représentent des extraits de peinture de Jean Beraud, un peintre français que je découvre à cette occasion.

Né à St-Petersbourg en 1849 et mort à Paris en 1935, Jean Beraud est considéré comme le peintre par excellence de la vie parisienne durant ce que l’on a appelé « La Belle Epoque ». Son père était sculpteur

Les œuvres de ce peintre sont d’une facture nettement académique, le style est même qualifié de « pompier ». Il a cependant rendu des scènes des rues de Paris, de certains petits métiers des rues, de manière fort réaliste, on peut pratiquement parler de « reportage peint ».

Chaque tableau semble être une anecdote de la vie parisienne et je ne m’étonne guère que les éditions, publiant la série consacrée aux enquêtes de Victor Legris, aient choisi des détails de ses œuvres afin de les mettre en couverture car elles semblent réellement illustrer le contenu des romans.

Beraud était contemporain de Manet et Gustave Caillebotte, il fut l’ami de Marcel Proust, dont il fut l’un des témoins lors du duel qui opposa Proust à Jean Lorrain. (La cause de ce duel fut un article du journaliste lors de la parution des « Plaisirs et des Jours », que Proust jugea offensant).

Il a été l’élève du peintre académique Léon Bonnat, célèbre portraitiste ayant peint Victor Hugo, Louis Pasteur, entre autres.

Le succès ne viendra à lui qu’en 1876, avec le tableau « Retour de l’enterrement ».

Généralement, les coloris de Beraud sont choisis dans une palette sombre, variations de tons bruns et noirs ; les touches claires sont apportées par certains détails des toilettes des dames, ou les décors de tables.

Il est l’un des modèles du personnage d’ « Elstir » dans le roman « A l’Ombre des Jeunes filles en fleurs » de Marcel Proust.

Bien que je ne sois pas une grande adepte du style dit « pompier », j’aime beaucoup ces tableaux de la vie des rues de Paris au 19ème siècle, probablement influencée en cela par la série de livres que je suis en train de lire.

BERAUD

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Le cancan et Mont de piété

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Commentaires
N
cette expo dont tu parlais semble effectivement avoir été bien agréable à regarder - je dois dire que je reste encore sous le charme de celle que j'ai vu à paris
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N
oui c'est un fait des contraintes pour s'habiller bon mais c'était joli, et agréable à l'oeil heureusement que le scorsets "ont suatés" par la suite. <br /> <br /> J'ai lu ton article sur les peintures et proust, celà me rappelle l'expo dont je te parlais dans mon comm.
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N
les toilettes sont belles, mais quelle contrainte pour s'habiller - les corsets et tout...
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N
moi ce que j'adore les vêtements de l'époque regarde comme celles au bal. un jour j'ai eue du bol de tomber sur une expo de peinture à trouville sur mer à la villa montebello régulièrement il y a des expos, et c'était marcel Proust et son époque mis à l'honneur. je me souviens d'un portrait d'une femme de toute beauté avec caroline on n'avait été épaté du rendu du grain de la peau et d'un corsage tout en dentelles qu'elle portait. c'était une sacré classe bourgeoise bien sûre, mais très raffiné, c'est pour cela que j'aime bien les peintures de ton article
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N
généralement, ce n'est pas trop la peinture que j'aime, mais comme je suis probablement influencée par la série de livres de claude izner, j'aime vraiment bien
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