ALICE'S ADVENTURES IN WONDERLAND, de Lewis Carroll
Titre français = Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles
Qui ne connaît désormais l’histoire de la petite Alice s’ennuyant à entendre sa sœur aînée lui faire la lecture – c’est vrai, qui donc a idée de publier un livre sans images ? – et décidant soudain de suivre un lapin blanc, avec gilet et se plaignant d’être terriblement en retard ?
En suivant le Lapin Blanc, la voilà qui arrive dans un pays qui ressemble exactement à tout ce qu’elle souhaitait = beaucoup de fantaisie, tout à l’envers, les animaux et les objets parlent. Puis il y a ces breuvages qui font grandir ou ces délicieux petits gâteaux qui font rapetisser – ce qui peut mener à des situations inconfortables, il faut bien le reconnaître – mais tout cela est si amusant ! Du moins, c’était amusant, jusqu’à la rencontre avec la Reine de Cœur !
Bien sûr chez le Lièvre de Mars et le Chapelier fou, la fête était quelque peu exagérée, quant au bébé de la Duchesse, il ressemblait vraiment trop à un petit goret.
Et puis, ces gens passaient leur temps à la critiquer, comme cette grosse chenille bleue qui fumait. De quel droit ? Et tous ces personnages qui parlent de manière totalement illogique … au début c’était très amusant, mais à la longue, cela devient pénible de ne pas tout comprendre.
Lorsque la Reine de Cœur décida qu’il fallait lui couper la tête, Alice se dit qu’il serait peut-être temps de quitter ce « Pays des Merveilles » !
La plupart des versions d’ « Alice » mélangent les deux histoires (Le Pays des Merveilles et De l’Autre côté du Miroir). C’est une méconnaissance des deux contes au complet qui font que l’on critique le scénario de Tim Burton dans sa propre version d' "Alice".
J’ai donc décidé de « revisiter mes classiques » comme on dit, et je me suis replongée avec délices dans le premier tome – qui m’a littéralement emportée au point que j’ai eu envie de le terminer très très rapidement.
Sa suite m’attend pour bientôt, car j’ai hâte moi aussi – comme Alice – d’y retourner. Ce monde irréel, totalement surréaliste m’a plu au-delà de toute limite.
Le livre est accompagné d’illustrations de la main de l’auteur, car on oublie souvent que c’est Lewis Carroll en personne qui fut le tout premier illustrateur de ses livres. Cependant, ce sont les dessins de John Tenniel qui semblent désormais indissociables de l’histoire d’ « Alice ». Peu importe finalement qui est l’illustrateur référentiel, un conte aussi drôle et riche d’aventures exceptionnelles est bien fait pour titiller l’imagination de n’importe quel illustrateur.
A suivre donc.