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mon bonheur est dans la ville
27 février 2010

LA SOMNOLENTE

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Voici dans son entièreté ce joli tableau illustrant la couverture du livre de Philippe Doumenc « Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary ».

 

 

La collection Actes-Sud a toujours de très jolies couvertures, choisies généralement parmi les œuvres de peintres célèbres – rappelez-vous « The Misses Vickers », en partie illustrant « Les Vies d’Emily Pearl » de Cécile Ladjali.

 

 

Sous le charme de cette « Somnolente », j’ai eu envie de découvrir son auteur – et j’ai, en plus, pu découvrir le tableau entier encore bien plus charmant que la couverture seule (j’aime particulièrement ce petit enfant qui la regarde se demandant s’il osera la réveiller ou pas - on a l'impression qu'il fait chaud ce jour-là, de cette chaleur un peu étouffante qui ne donne guère envie de beaucoup bouger, qui pousse à la sieste - le petit enfant est nu, sa sieste est probablement terminée et on le sent un peu impatient de "réveiller" sa jolie maman) = il s’agit d’une œuvre du peintre Friedrich von Amerling.

 

 

Né en Avril 1803, d’origine austro-hongroise, von Amerling fut le peintre de la cour de François-Joseph d’Autriche ; il est considéré comme l’un des plus grands peintres portraitistes du 19ème siècle.

 

 

Après des études à l’académie des beaux-arts de Vienne, Friedrich von Amerling voyagea à travers l’Europe, finissant ses études à l’académie de Prague. On le retrouvera à Paris, chez Horace Vernet et à Rome.

 

 

Ensuite aux Pays-Bas, en Scandinavie, à Munich, en Espagne et en Angleterre, même en Egypte et en Palestine. Il fut anobli en 1878 et reçut encore de nombreuses récompenses . En tant qu’artiste consacré à Vienne, il reçut chez lui de nombreux musiciens et hommes de lettres, notamment Franz Liszt.

 

 

Friedrich von Amerling a peint plus de 1.000 tableaux, la plupart étant des portraits – il était le peintre préféré de l’aristocratie, mais aussi de la bourgeoise. Ce sont les années 1830 à 1850 qui sont les années les plus fastueuses de son œuvre. Il est souvent comparé à Ingres, combinant comme ce dernier la clarté mettant en valeur la richesse des couleurs.

 

 

 

 

Quelques « lectrices » de la main de ce peintre dont je n’avais jamais entendu parler, qui iront ensuite rejoindre le  slide show n°10, consacré aux « Belles Liseuses »

 

friedrich_von_amerling_in_traumen_versunken_blog Amerling_Friedrich_Von_The_Oriental

 

 

MUSEUM_OF_FINE_ARTS___BUDAPEST__2008_2446x2951 00_012868

 

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Commentaires
N
je ne suis pas une spécialiste au point d'en faire de très sophistiquée, je m'amuse avec un petit programme facile.<br /> j'en avais conçue une par jour, mais finalement je crois que je vais faire un tri
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N
au fait dis donc tu es une pro de la bannière dis donc, je suis passée je crois que c'est hier et là hop ce soir nouvelle bannière. La photo que j'aime beaucoup c'est celle de marilyn entrain de lire.
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N
de magnifiques portraits de femmes. Le seule que je connaissais tout en ignorant colmplètement le nom de l'artiste c'est la dernière femme avec la robe grenat.
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N
tu as entièrement raison, denis, j'ai été très étonnée de découvrir les tableaux de ce peintre dont je n'avais jamais entendu parler - tous les portraits (sauf les masculins) ont une délicatesse, une douceur, un air rêveur qui m'a réellement touchée
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D
Superbes portraits de ce peintre que je ne connaissais pas. l'Art est tellement vaste qu'on est stupéfait de notre ignorance !
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