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mon bonheur est dans la ville
22 février 2010

GUIDE DE LA MEDITATION, de Lorraine Turner

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La méditation a souvent (pratiquement toujours d’ailleurs) été associée aux mystiques et aux ermites ; je vous le demande : est ce que je ressemble à Thérèse d’Avila ou à un vieux barbu maigrichon assis sur une montagne ?

Pourtant je pratique  la méditation quotidiennement depuis 8 ans – avec une erreur fondamentale de ma part : un arrêt pendant un an.

Me demandant récemment d’où venait le mal être qui m’avait envahie et sachant que l’hiver seul ne pouvait en être blâmé, ni les nouvelles un peu négatives concernant ma santé, je me suis posé des questions sur mes diverses activités.

En dehors de l’aquarelle qui me manquait beaucoup (depuis le décès de mon amie-professeur), mais à laquelle je me reconnecte régulièrement par des stages et des « barbouillages » personnels, j’ai continué à réfléchir (mais oui, ça m’arrive – rarement, mais ça m’arrive !).

Adepte du yoga que je pratique depuis 6 ans régulièrement, et du végétarisme qui m’est interdit pour des raisons médicales (ce qui me dérange beaucoup), j’ai compris qu’il manquait quelque chose dans mes activités personnelles, cette fameuse méditation qui m’avait, avec d’autres aides bien sûr, aidée à surmonter le décès de mon époux (tout comme le livre de Christophe Fauré, que je recommande chaleureusement à ceux qui ont subi une perte irrémédiable dans leur vie).

boeddhahoofdAdepte de la philosophie bouddhiste, tout en n’étant pas bouddhiste, j’avais suivi des cours sur cette philosophie qui interpelait certains aspects de ma personnalité. J’avais donc à l’époque (il y a donc 8 ans) suivi quelques cours, rencontré un merveilleux professeur (guru) qui m’a plus apporté que tous les psys de la terre – grâce à son aide, j’avais appris la méditation bouddhiste, mais qui ne diffère guère des autres méditations, sauf que les bouddhistes méditent dans le silence complet, en position du bouddha (en tailleur, main gauche sur main droite, yeux à moitié clos et comptage des respirations pour ne pas laisser l’esprit vagabonder). Cela me rappelle aussi ce qu’un copain m’avait dit du bouddhisme = que c’est le vide intégral, la non-existence.

Rien n’est plus faut, le bouddhisme c’est la pleine conscience de la vie, et effectivement une non-existence indispensable = celle de l’agressivité et de la mise en avant de soi (ce fameux ego qui bien souvent nous pourrit la vie).

Toutes les méditations sont utiles et possibles, c’est ce que m’a enseigné ce livre de Lorraine Turner. Peu de pages (64), sur un agréable papier, joliment illustré, le guide se présente sous la forme de 2 grands chapitres =

1.    Les fondements (histoire, préparation à la fois mentale et physique, postures, relaxation).

2.    La méditation en pratique (en quelques sous-chapitres très clairs, Lorraine Turner explique les diverses étapes et les divers choix possibles de méditation.

·         Méditation sur la musique, sur les couleurs, en se promenant dans un parc.

·         Méditation sur la respiration, la visualisation, sur les affirmations (méthode coué en quelque sorte).

·         Méditation sur les parfums, sur la lumière (une jolie bougie parfumée combine les deux)

La méditation est reconnue désormais par la médecine traditionnelle comme un excellent moyen d’aider à se guérir : guérir du stress avant tout, qui est la cause de bien des problèmes tels migraine, maux d’estomac, puisqu’elle aide à reconnecter nos 2 cerveaux, l’actif et le réceptif. Nous utilisons, la plupart du temps, l’actif – et l’autre celui de l’intuition, de la détente, de l’être, est totalement oublié, d’où déséquilibre et mal être.

Elle aide à équilibrer les centres d’énergie du corps (ce que l’on nomme les chakras, mais « centres d’énergie » est tout aussi exact). Elle ne soigne pas que l’esprit, elle soigne aussi le corps, car lorsque le corps et l’esprit subissent moins les inconvénients du stress, le corps va déjà mieux.

Deux « obligations » à travers toutes les méditations = d’abord, se tenir le plus droit possible (c’est ce qui rééquilibre les centres énergétiques) ; c’est pour cela que si on n’arrive pas à s’asseoir en tailleur, une chaise fait tout aussi bien l’affaire, pieds bien à plat sur le sol, dos bien droit. L’autre, accepter que des pensées passent, et puis on les laisse s’en aller, on ne se fixe pas dessus. C’est là que le « comptage des respirations »  est d’une grande aide, il aide à canaliser les pensées et à faire le vide dans le cerveau (oui, je vous entends d’ici à mon sujet « quel cerveau » ?).

_tudes_pour_conte_de_f_e___CopieIl  n’est pas obligatoire de choisir une seule méthode de méditation, puisqu’au départ on ne sait pas laquelle convient le mieux. Si, pour ma part, je pratique la méditation bouddhiste (sur la respiration), c’est surtout par habitude puisque c’est par elle que j’ai commencé.

Mais lorsque le temps est doux (printemps/été, je m’installe sur « mon » banc au bois près de chez moi, et je regarde les oiseaux, en comptant ma respiration. J’ai pu constater que je n’étais pas seule, car sous les arbres je rencontre souvent des adeptes de la méditation – un jour, j’essaierai, car, d’après ma doctoresse, être assis sous un arbre ressource le corps et l’esprit également.

Parfois, je médite sur une musique que j’aime particulièrement (classique ou autre, du moment que ce ne soient pas les Rolling Stones à ce moment-là !

Bref, la méditation est une « discipline » oui (puisque à pratiquer de préférence quotidiennement), mais pas une contrainte, c’est un pur bonheur quotidien que l’on s’offre à soi-même ; s’il est difficile de rester assise un quart d’heure, il suffit de commencer pendant 5 minutes – c’est ce que j’ai fait au début.

Très vite,  je suis arrivée à un quart d’heure sans même m’en rendre compte ; je ne sais pas si j’arriverai à la demi-heure, mais qui sait, j’ai encore quelques années qui m’attendent.

Et même si elles seront courtes, elles seront belles.

Je déplore sincèrement que le livre de Lorraine Turner ne soit  plus édité pour l’instant, car sincèrement, c’est un petit livre qu’il est bon d’avoir à portée de main. Jamais pontifiant, pas de noms scientifiques barbant, tout simplement "un guide".

Elle aide aussi à apprendre à se connaître ; il est bon de méditer sur un « défaut » par exemple, pour essayer de le corriger ; la méditation aide à apprendre à se connaître, pas pour devenir meilleure – on est très bien comme on est, tout simplement pour moins « souffrir ». Méditer c'est accepter et s'accepter.


Et pour me faire plaisir - mais aussi vous faire plaisir je l'espère, voici mes "Fleurs de Bouddha", que j'avais peintes pour une amie professeur de yoga.

les_fleurs_du_bouddha

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Commentaires
N
je crois que c'est une des seules religion que je trouve belle et non violente. prochainement il va y avoir un reportage sur la birmanie et sur ces moines qui ont osés manifester, il y en a qui sont tjrs emprisonnés. Pour en arriver que des moines bouddhistes se soulèvent,la birmanie devrait se poser des questions. C'est comm ela chine. Je ne supporte pas ce pays d'oppression
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N
c'est de ce livre-là que je te parlais dans un courriel récent et que je me proposais de te donner, moi je le connais par coeur donc je le partage avec plaisir.<br /> si tu es preneuse, tu le dis, je te le garde pour lorsqu'on se rencontrera (bientôt j'espère)
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M
Ah tu m'avais convaincue ! Je me disais, je ne risque rien à lire ces 64 pages ! Tout ça pour m'apercevoir à la fin de ton billet que ce livre n'est plus édité :-/<br /> Crotte alors (pardon :$ )
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N
trop drôle :o)
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N
Oui, oui, Niki, je veux bien! :-))
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