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mon bonheur est dans la ville
13 janvier 2010

TARAN WANDERER, de Lloyd Alexander

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The Chronicles of Prydain – Book 4

Les Chroniques de Prydain – Livre 4 – Taran le Vagabond

Savoir qui l’on est, d’où l’on vient pour accomplir sa destinée, est le souhait de tous et plus particulièrement de Taran ; au cours de ses aventures, il est devenu un jeune homme responsable, l’ami d’un noble prince de la maison de Dôn, d’un roitelet-barde, d’un corbeau, d’un nain pouvant se rendre invisible, d’un  « gurgi » et surtout d’une ravissante (mais très bavarde) princesse aux   cheveux d’or roux qui a ravi son cœur.

Mais comment pourrait-il lui demander sa main à elle qui est « Eilonwy, fille d’Angharad elle-même fille de Rigat de la lignée de Llyr »  s’il ignore ses origines = est-il de noble naissance ou fils de manant ? Ce n’est que lorsqu’il aura cette réponse qu’il pourra la demander en mariage, car quelle princesse aurait envie d’épouser un Assistant Gardien de Cochon, celui-ci fût-il sacré ? Même Hen-Wen la petite truie oraculaire ne peut rien pour lui.

Dallben, tout magicien qu’il soit, ne peut répondre aux questions de Taran, aussi accepte-t-il, à contre-cœur, que le jeune homme quitte Caer Dallben ; même Coll, le guerrier-fermier a le cœur gros de voir son protégé s’en aller seul.

Seul Gurgi n’est pas d’accord, voir partir son maître adoré qui lui a appris la dignité et le courage, il ne le supportera pas ; aussi en ami fidèle, il l’accompagnera et ce n’est pas la peine de lui dire « non » car il viendra quand même.

Et ainsi, le lendemain aux toutes premières heures de l’aurore, Dallben et Coll voient les deux amis s’en aller pour une épopée longue et difficile afin,  pour Taran, d’obtenir des réponses à ses questions.

Première étape, en soi déjà difficile et périlleuse, les Marais de Morva où vivent Orddu,  Orwen et Orgoch, qui immédiatement proposent à nos amis d’être transformés en grenouilles, comme ça ils ne devront plus se poser ce type de questions.  Devant l’insistance de Taran, elles lui disent avec une certaine tendresse, devant tant d’obstination,  qu’il ne découvrira  qui il est que lorsqu’il se tiendra devant le Miroir enchanté de Llunet.

Avant d’y arriver,  l’odyssée des deux amis les mènera du cantrev (domaine) du bon roi Smoit à la ferme du berger Craddoc, l’un tout disposé à adopter Taran, l’autre se disant son père.

Le bon fermier Addean lui fera comprendre qu’être noble de cœur est plus important que de naissance et trois artisans, parmi les plus importants de Prydain, lui apprendront leur art et il comprendra que toute tâche est noble en soi.

En cours de route, ils retrouvent Fflewddur Fflam qui une fois encore a préféré les grands chemins de barde plutôt que l’ennui dans son vieux château.  En plus de lui, Kaw le corbeau lui apporte des nouvelles de sa belle princesse, qui râle sec devant toutes les bêtises qu’elle est supposée apprendre pour devenir une « vraie princesse » (et comme elle est déjà bavarde en temps normal, là tout le monde en prend pour son grade !). Sans oublier les amis du peuple de Féerie et Doli le nain qui voulait devenir invisible.

Le chemin n’est cependant pas semé que d’amis ; il sera même particulièrement parsemé d’embûches sans lesquelles aucune initiation n’est possible. Un mercenaire fourbe, des princes malhonnêtes, les sortilèges d’un enchanteur épris de pouvoir seront des ennemis à qui Taran sera confronté, pourtant il ne faillira pas à la tâche qu’il s’est fixée.

Je me demande ce que je ferai lorsque j’aurai terminé cette saga tellement charmante et émouvante, si joliment écrite pour la jeunesse ?

Voici déjà ce quatrième volume terminé, plus qu’un et j’ose à peine l’entamer car je sais que dès que j’entame les « Chronicles of Prydain » j’ai envie de les terminer – et après, ce sera fini.

Cela me rend presque toute triste.

51X1534RNHL__SL500_AA240_Dans « Taran Wanderer », une fois encore le courage, l’amitié et la bonté sont opposés au goût du pouvoir et à la mort. Le roman comporte toujours autant de magie et d’humour et, comme pour tous les amis, la présence de la princesse Eilonwy la bavarde m’a manqué, avec son impertinence et ses réparties faisant mouche à tous les coups.

Ils n’ont pas dû s’ennuyer à Dynas Rhydant (sur l’île de Mona) en sa compagnie ! Heureusement qu’on la retrouvera dans le dernier volume, je me demande seulement si elle est devenue la princesse accomplie que souhaitait la Reine Teleria…

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