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mon bonheur est dans la ville
7 janvier 2010

THE CASTLE OF LLYR, de Lloyd Alexander

THE CHRONICLES OF PRYDAIN – BOOK 3

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Titre français = Le Chateau de Llyr - Tome 3 des Chroniques de Prydain

Il vient un temps, pour chacun de nous, où il nous faut abandonner une vie rassurante – même si aventureuse – pour apprendre à accomplir notre destin.

Ce temps est venu pour la charmante (mais si bavarde) Eilonwy, qui vit heureuse dans Caer Dallben, entourée de ses amis Taran l’assistant-gardien de cochon, Coll le guerrier-fermier, Dall le magicien et Gurgi, mi-homme mi-animal à la loyauté indéfectible. Sans oublier un nouvel ami sous la forme de Kaw, le corbeau apprivoisé qui s’est pris d’amitié pour Taran et ne le quitte plus.

C’est là que la jolie princesse aux cheveux d’or rouge est heureuse et pourtant Dallben lui fait comprendre qu’il lui faut apprendre le métier de princesse et à se comporter comme telle.

Elle est, comme elle le dit souvent, « Eilonwy, fille d’Angharad elle-même fille de Regat » de la maison royale de Llyr ; une lignée d’enchanteresses, toutes magiciennes au service du bien et qui régnèrent longtemps sur Prydain, apportant paix et prospérité.

Malgré sa colère, puis son chagrin et son manque total d’envie de devenir une « vraie damoiselle », Dallben reste intraitable ; elle sera conduite par Taran et ses amis jusqu’au port où elle embarquera avec eux vers  Mona, sous la houlette du prince héritier Rhun, le sympathique mais ô combien maladroit fils du roi Rhuddun et de la reine Teleria.

Celle-ci pousse des hurlements d’horreur lorsqu’elle voit la manière dont Eilonwy est accoutrée et lorsqu’elle conte les aventures qu’elle a vécue avec ses amis, la reine est au bord de l’évanouissement. Comment pourra-t-elle transformer ce garçon manqué en princesse accomplie (et peut-être un peu moins bavarde). Les souverains espèrent que lorsqu’Eilonwy aura parachevé l’art de la broderie et autres choses qu’une dame doit savoir, elle épousera leur fils.

Au château, Taran découvre avec surprise que le prince Gwydion y est aussi, déguisé en cordonnier ; le prince lui dit d’être vigilant car Eilonwy est en grand danger. Gwydion n’est pas le seul ami qui se trouve à Mona, le roi-barde Fflewddur Fflam s’y trouve aussi car le printemps revenu, il a préféré repartir sur les routes en tant que barde au lieu de rester dans son château à demi en ruines.

Taran, qui a le cœur lourd de devoir se séparer de sa bavarde amie, est très inquiet mais le prince lui conseille de ne pas se précipiter.

Hélas, le lendemain même de cet avertissement, Eilonwy disparaît. Le roi Rhuddun forme deux groupes afin de la retrouver et Taran se retrouve dans celui du prince Rhud ; le jeune homme est très mécontent d’être sous les ordres de ce prince qui accumule les maladresses, bien qu’il soit sympathique et jovial.

Comment retrouver Eilonwy sous les ordres de ce benêt, qui  ne veut même pas comprendre qu’un grave danger menace toute l’île de Mona. Et ce qui devait arriver arriva, à cause de Rhud, toute la petite équipe se retrouve bien loin d’où elle devrait être et en plus de cela se retrouve face à un géant qui n’a absolument pas l’intention de les laisser partir.

Une fois encore, Taran et ses amis vivent de passionnantes aventures sous la plume de Lloyd Alexander, inspiré par les légendes galloises.

Ici point de retour d’Arwan, le maudit seigneur des Ténèbres, mais bien celui de la reine Achren la magicienne bien décidée à se venger de tous, et surtout du prince Gwydion.

51FKQ70G0JL__SL500_AA240_Lloyd Alexander a délibérément dans ses « Chroniques » laissé de côté la partie sombre du prince Gwydion – tel qu’on le découvre dans les Mabinogion (recueil des légendes galloises) – et fait du seigneur Arwan le grand méchant de ses histoires, ainsi que de son domaine d’Annuvin un lieu de totale désolation.

En plus de Kaw le corbeau apprivoisié, on découvre ici un nouvel animal à l’allure plus effrayante qu’il ne l’est en réalité, il s’agit de Llyan, une jolie petite chatte sauvage qui a subi les sortilèges de Glew et est devenue géante ; elle se prend d’affection pour Fflewddur Fflam lorsqu’il joue de la harpe et devient apprivoisée sous son charme. Le barde en est très fier, même s’il la redoute un peu (des fois qu’elle aurait faim).

En dehors du retour de la reine Achren, il n’y a point de rencontre avec le Peuple de Féerie cette fois-ci, sauf Glew l’un de leurs représentants mais qui a eu la malencontreuse idée de s’amuser avec des potions magiques qui ont eu un effet insolite et presque désastreux pour nos amis.

Il y a un tel mélange de poésie et de magie dans ces romans que je ne peux m’empêcher de  finir le livre, une fois commencé. Par ailleurs, ce qui est merveilleux pour des livres destinés à la jeunesse, ils sont très joliment écrits, le vocabulaire en est choisi, les phrases sont simples et belles, ce qui ajoute au plaisir de ce type d’histoire.

Bien sûr, ce type d’aventure possède sa part très noire, à côté de beaucoup d’humour, et il faudra bien du courage à Taran, qui n’en manque pas, pour sauver son amie, il n’est même pas certain d’y arriver tant les sortilèges d’Achren sont puissants.

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