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mon bonheur est dans la ville
26 octobre 2009

VIRGINIA IRONSIDE

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Auteure du très amusant « No ! I don’t want to join a book club », Virginia Ironside était enfant unique et est une enfant des « Fifties ».

Elle a commencé à écrire  à 20 ans ; son premier livre « Chelsea Bird » fut publié à cette époque et elle se lança ensuite dans une carrière de journaliste pour le Daily Mail ; elle y publiait une rubrique consacrée au rock.  Un grand moment de silence après cela dû à des  accès de dépression.

Elle pose ensuite sa candidature à « Woman Magazine » et obtint le poste laissé vacant par Ann Raeburn ; elle y resta dix ans dans une rubrique que l’on peut qualifier de « courrier du cœur ».

Cette rubrique l’amène à éditer des petites brochures destinées aux lecteurs et traitant de sujets allant de l’endettement, à la dépression, en passant par les problèmes de couple.

Elle est aussi l’auteur de livres sur le deuil  (You’ll get over it !) ou les relations entre parents et enfants (Janey and me).

Depuis elle est passée par le « Sunday Mirror » et  « Today ». A l’heure actuelle elle publie une rubrique hebdomadaire dans « The Independent » et  une autre chronique mensuelle dans « Oldie ».

Virginia Ironside est âgée de 65 ans, est libre et a subi récemment une intervention chirurgicale au niveau des intestins ; ici aussi elle tente d’aider les gens qui ont ce type de problème, souvent très difficile à accepter, à l’assumer le plus naturellement possible. C’est cela que j’apprécie le plus chez cette auteure = le naturel avec lequel elle parle de choses difficiles à encaisser. Elle a même écrit un quatrain sur la colostomie pour dédramatiser le problème.

Ce qui figure dans « No ! … » est basé sur ce qu’elle ressentit lorsqu’elle franchit le cap des 60, même s’il s’agit en grande partie d’une fiction. Elle est l’heureuse grand-mère de deux petits-enfants qu’elle adore. Son fils est musicien et joue dans « The Ukulele Orchestra of Great Britain (hé oui, ça existe apparemment !).

9781905490523_m_fTout récemment au festival d’Edimbourg – durant l’été 2009 – elle s’est mis en scène dans  un one woman show, basé sur son livre « No ! …. » ; cela s’appelle « The Virginia monologues » et tout le monde aura reconnu dans le titre (prononcé à l’anglaise) un clin d’œil au « Vagina Monologues » d’Eve Ensler. Par ses écrits, Virginia Ironside espère aider les gens en difficultés dans une société refermée sur elle-même,  une société envahie par la dépression.

Depuis que j’ai découvert cette auteure, j’ai eu l’occasion de lire quelques-unes de ses chroniques dans « the agony column » de « The Independent », croyez-moi, ce n’est pas qu’une dame pleine d’humour sarcastique et d’autodérision, c’est une femme pleine d’humanité, qui tente de trouver les mots justes pour aider les autres.

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