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mon bonheur est dans la ville
29 août 2009

PIRATES OF THE CARIBBEAN : AT WORLD'S END, de Gore Verbinsky

10mAT WORLD'S END.

Jack Sparrow a disparu, avalé par le kraken. Ses amis, associés ou ennemis, Elizabeth Swann, Will Turner, le capitaine Barbossa ramené exceptionnement à la vie par Tia Dalma, ainsi que  l’équipage de la « Black Pearl » veulent aller jusqu’aux confins du monde afin de le sauver.

Chacun d’eux à une raison personnelle pour cela : Elizabeth, pour se racheter d’avoir trahi Jack ; Will, pour  pouvoir sauver son père prisonnier de Davy Jones et du « Hollandais Volant » ; Barbossa pour l’éliminer… Comme le dit le principal intéressé : y a-t-il seulement quelqu’un qui le fasse par amitié …

Silence gêné !

piratesPendant ce temps, le sinistre Jones conclut un pacte avec Lord Cutler Beckett, qui non content de contrôler le cœur de Davy Jones dans le coffre maudit, est devenu gouverneur de la Compagnie anglaise des Indes et veut gouverner non seulement gouverner les mers, mais surtout éliminer jusqu’au dernier pirate vivant. En fait, Beckett contrôle le cœur de Jones, ce qui lui permettra de contrôler les mers.

Nos héros doivent faire appel aux Chefs Pirates, des quatre coins du globe, y compris le tristement célèbre Sao Feng ; les pirates veulent libérer la déesse Calypso du sort jeté par son amant maudit, à savoir Davy Jones. Neuf objets constituent le rituel pour la libérer dans l’espoir qu’elle acceptera de les aider. Grâce à cela, tous les pirates pourront faire cause commune pour leur liberté et leur survie, contre les agissements de Beckett, Jones et Norrington, sans oublier la Compagne des Indes tout entière.

Commence alors un véritable chassé-croisé d’alliances, trahisons, accords aussi rapidement rompus que noués – bref, la confusion la plus totale règne tant sur l’écran que chez le spectateur à propos de qui est avec ou contre qui ! 

Dans sa détermination de sauver son père des griffes du capitaine Jones et du « Flying Dutchman », Will Turner mettra sa propre vie en danger, au risque de perdre définitivement la ravissante et intrépide Elizabeth. Dans l’espoir d’éviter cela, les tourtereaux demandent à Barbossa de les unir. S’en suit alors l’une des cérémonies nuptiales parmi les plus originales qui soient, Will et Elizabeth prononcent leurs vœux de mariage en plein milieu de la bataille qui fait rage entre pirates et le bateau de Beckett.

Comme je suis une inconditionnelle de la série des « Pirates of the Caribbean », peu m’importe si l’histoire est ou non tirée par les cheveux, ceux par exemple des « dreadlocks » de Jack Sparrow ! J’adore cet homme, point final et comme son interprète, Johnny Depp, j’espère qu’il y aura unn Pirates 4, 5, 6, etc.

Bien sûr qu’il cabotine à tour de bras, notamment dans la scène schizophrénique où il converse avec ses doubles, supposés être ses consciences ;  les pirates étaient eux-mêmes de grands comédiens. Depp est drôle, sarcastique, imprévisible et toujours aussi bien maquillé.

Les tourtereaux sont toujours interprétés par Orlando Bloom plus séduisant que jamais, et Keira Knightley, ravissante et très à l’aise dans les scènes d’action ; d’ailleurs, la plupart des protagonistes masculins ne demandent pas mieux que de mourir pour ses beaux yeux.

On retrouve avec grand plaisir Geoffrey Rush en Barbossa et Bill Nighy, toujours aussi méconnaissable sous le maquillage de Davy Jones.

Naomi Harris est toujours la charmante sorcière, Tom Hollander le très méchant Beckett, et Jack Davenport est encore Norrington. Le père d’Elizabeth est évidemment Jonathan Pryce, mais son rôle cette fois est de courte durée, comme l’est d’ailleurs celui de Keith Richards, dans le rôle du papa de Jack Sparrow. Le Rolling Stone à l’allure naturelle de pirate fait réellement une apparition éclair, et c’est fort dommage.

Nouveau dans la bande des joyeux drilles est l’excellent acteur chinois Chow Yun-Fat (vu récemment dans le très bon « Curse of the Golden Flower).

Un final d’une grande intensité dramatique, nettement plus sérieux que les épisodes précédents.

Je sais que les critiques cinématographiques ont parlé d’ « occasion manquée », parce que le film n’est qu’un blockbuster aux effets spéciaux qui part dans tous les sens.

Je ne suis évidemment – comme d’habitude – pas d’accord avec eux. Je suis très bon public et j’adore les films d’aventure, teintée d’un peu de fantastique comme c’est le cas dans « Les Pirates des Caraïbes ».

photo_piratesJe t’en supplie, Jack, reviens !

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