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mon bonheur est dans la ville
12 août 2009

CASINO, de Pieter Aspe

aspe18

16ème enquête de Van In & Versavel

Qu’arrive-t-il au commissaire Pieter Van In ; il semble possédé par le démon du jeu et de plus il a quitté sa charmante compagne, la procureure Hannelore Martens pour s’installer auprès de Carine Neels, l’une de ses assistantes.

Son adjoint privilégié et ami de longue date, Guido Versavel, est carastrophé car il se savait appuyé auprès de la direction par son supérieur direct et ami ; or, leur chef à tous a découvert que Van In a puisé dans le fonds de solidarité de la police pour assouvir sa passion du jeu ; Van In est donc désormais recherché par toutes les polices brugeoises, son épouse ne sait pas si elle veut encore le revoir ou non, ne fut-ce que pour savoir ce qu’il adviendra de leurs enfants.

Quant à Versavel, il ne sait plus par où se tourner pour défendre un homme qu’il a toujours considéré comme un exemple de probité.

Le seul à ne pas accepter les accusations contre Van In est le médecin légiste polonais ; Zlotkrychbrto – « Zlot » pour les amis – veut savoir de quoi il retourne exactement et lorsque Van In vient se réfugier chez lui, il exige la vérité. Que Van In lui confirme : il a effectivement perdu toutes les économies du ménage ainsi que l’argent du fonds de solidarité au casino de Blankenberge.

Tout a commencé par la mort d’un certain Hubert Blontrock, joueur invétéré, qui lors d’une nuit trop bien arrosée s’est retrouvé en cellule et pendant toute la nuit a parlé d’un nouveau jeu à la mode dans Bruges : « Le » Jeu, mené par un inconnu nommé « Le Maître du Jeu » ; on joue à la roulette un chiffre, deux jours plus tard quelqu’un meurt, assassiné par « L’Exécuteur » du maître.

Van In et Versavel ont été interroger le bonhomme après qu’il ait dessoûlé ; deux jours plus tard, ils furent chargés de l’enquête sur son meurtre. L’homme aurait donc eu raison, ses élucubrations n’étaient donc pas uniquement un délire d’ivrogne ?

Deux autres morts sont tombés entretemps et toujours aucun indice sur le meurtrier. Sauf qu’il est presque évident que la piste a commencé au casino de Blankenberge et se poursuit là bas. Pour tout le monde, cette piste est un cul-de-sac, même Hannelore Martens et Guido Versavel n’y croient pas, Van In est donc tout seul avec ses théories et un démon du jeu dont il ne soupçonnait même pas l’existence au fond de lui.

Alors là, chapeau bas, Mr Aspe ! je viens de passer une journée entière avec ce livre car le suspense était tellement fort que je n’ai pas voulu lâcher le livre une fois commencé après le petit déjeuner. J’ai donc laisser tomber toutes les activités prévues pour cette journée et j’ai lu les 300 pa    ges du livre d’une seule haleine.

C’était passionnant de bout en bout, la déchéance du commissaire n’étant évidememnt pas le moins surprenant de ce thriller.

Financiers corrompus, ambiance de casino où l’on fait semblant de laisser gagner un client pour mieux le faire perdre et le rendre accro au jeu.

Un joueur professionnel sait s’arrêter, par contre celui pour qui le jeu est une drogue est incapable de s’arrêter – et c’est ce qui arrive au commissaire.

Jusqu’aux trois-quarts du roman le lecteur se demande vraiment ce qui arrive au sympathique commissaire qui ne se fait pas beaucoup d’illusions sur les arrières-cours de sa ville de Bruges, celles que les touristes ne découvrent jamais mais qui constituent hélas le quotidien de la police.

Ses problèmes conjugaux sont un peu moins évidents que d’habitude, quoique lorsque son addiction devient évidente, on ne se fait plus beaucoup d’illustions sur la relation avec la sympathique et intelligente procureure Martens.

Heureusement qu’il y a le fidèle Zlot et son humour noir, sans oublier le cas de conscience que son ami provoque chez Guido Versavel, et les espoirs que Melle Neels peut enfin voir se réaliser.

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Commentaires
S
J'ai lu tous les Aspe et même si je trouve les récits un peu inégaux, dans l'ensemble j'apprécie l'athmosphère, la finesse de l'intrigue et la verve des personnages pricipaux. J'ai une certaine sympathie pour Van In, mais je préfère la pondération de son copain et associé Guido Versavel.
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L
... Allons bon!
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