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mon bonheur est dans la ville
9 août 2009

STATE OF PLAY, de Kevin McDonald

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Titre français : Jeux de Pouvoir

 

 

 

Un jeune homme fuit dans la nuit, peu après il est rattrapé et l’homme qui le poursuivait l’abat froidement, tout comme il abat froidement un jeune homme qui passait par là par hasard sur son vélo.

 

Le lendemain matin, le jeune sénateur Stephen Collins arrive pour prendre part à la commission sénatoriale qui enquête sur une multinationale qui prend part de manière privée à la guerre au Moyen-Orient. Il apprend, avant le début de la session, que son assistante, Sonia Baker,  a été tuée par une rame de métro.

 

Suicide ou accident ? Bien vite la presse s’empare du sujet : il ne fait aucun doute que la jeune femme s’est suicidée car elle avait une aventure avec Collins qui refusait de quitter sa femme pour elle.

 

Pendant ce temps, Cal McAffrey, un vieux routard du journalisme d’investigation, est chargé d’un article sur le jeune homme abattu et l’autre homme, encore dans le coma.

 

 

 

Tout le monde lâche le jeune sénateur, qui se réfugie chez McAffrey, dont il était un ami du temps de leurs études. McAffrey est convaincu que les journalistes assoiffés de scandales vont se repaître de la situation de Collins. Ceci malgré l’épouse de Collins qui décide de soutenir son époux.

 

 

 

Presque par hasard, Cal McAffrey a le sentiment que la mort de la jeune assistante est liée quelque part aux crimes sur lesquels il prépare un article. Des vilains petits secrets vont remonter à la surface, mais McAffrey a une mentalité de pitbull, il ne lâchera pas son meilleur papier entraînant derrière lui la jeune recrue du journal qui va découvrir que le vrai journaliste n’a pas grand-chose en commun avec les blogs.

 

 

 

Même si “State of Play” est un très bon thriller politique, il est aussi bourré de clichés :

 

-      Le journaliste chevronné qui prend une débutante sous son aile après avoir d’abord eu quelques prises de bec avec elle ;

 

-      La débutante qui est confrontée pour la première fois avec le travail sur le terrain ;

 

-      La rédactrice en chef qui veut du papier pour faire que les ventes du journal gonflent et qu’elle puisse ainsi justifier l’existence du journal face à leurs investisseurs ;

 

-      Les copains de jeunesse qui se retrouvent dans de dramatiques circonstances ;

 

-      L’ami journaliste qui veut aider son ami politicien en qui il croit même si pour cela tous les moyens sont bons ;

 

-      L’épouse de l’un qui a une aventure avec l’autre ami ;

 

-      Le politicien « honnête » qui a une aventure avec une assistante ;

 

-      L’épouse du politicien qui reste digne dans l’adversité et soutient son époux malgré leurs divergences ;

 

-      La multinationale impliquée jusqu’au cou dans des magouilles et prête à prendre un pouvoir universel ;

 

-      Les politiciens véreux.

 

(Je crois que je n’ai oublié personne.)

 

 

 

19084455Russell Crowe – hirsute comme un vieil hippie - n’est qu’en partie crédible en journaliste accroché à son sujet, même si petit à petit on finit par accrocher un peu plus à son personnage.

 

 

 

La « petite nouvelle », Della Frye, est interprétée avec nettement plus de conviction par contre par Rachel MacAdams.

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19087404_w434_h_q80Ben Affleck est très bon en jeune sénateur lisse, beaucoup trop lisse d’ailleurs.

 

Son épouse est interprétée avec ce qu’il faut d’amertume et de dignitié par Robin Sean Penn.

 

 

 

Devinez donc à qui on a donné le rôle de la rédac-chef du journal, accrochée à ses papiers parce qu’elle sent bien qu’il faut rendre compte à sa nouvelle direction : la « bankable » Helen Mirren qui rappelle ici complètement Glenn Close dans « The Paper ».

 

 

 

Jason Bateman joue le rôle d’un informateur un peu contraint et forcé par les journalistes avec beaucoup de conviction.

 

On retrouve également Jeff Daniels en homme politique pas très net.

 

 

 

Le film est tiré d’une série télé éponyme datant de 2003, qui était excellente – je ne puis guère juger, n’ayant pas la télé, mais vu les acteurs qui y jouaient (Kelly McDonald, Bill Nighy, James McAvoy, David Morrissey (entre autres), je le crois aisément.

 

 

 

Il y a ici quelques rebondissements, mais suis-je donc la seule à les avoir trouvés prévisibles pour la plupart ?

 

Parmi les comparaisons, immanquables, il y a évidemment « The President’s Men ».

 

 

 

19087406_w434_h_q80Le réalisateur Kevin MacDonald est le petit-fils d’Emeric Pressburger, de l’excellent tandem « The Archers » (Powell & Pressburger). Il a gagné ses galons de gloire en tant que réalisateur par le film « The Last King of Scotland ».

 

 

 

 

 

 

 

 

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