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mon bonheur est dans la ville
6 août 2009

THE EDGE OF REASON, de Beeban Kidron

Chapitre Deux du Journal de Bridget Jones.

78mLe deuxième volet commence où le premier film s’est terminé : Bridget a ENFIN un petit ami, et quel petit ami : l'avocat Mark Darcy, beau, intelligent, un peu trop guindé à son gré dans la vie courante, mais quelle bonne affaire au lit !

Bien, à présent qu’elle a ENFIN ce petit ami tant désiré, il s’agit de le garder, or elle est toujours aussi ronde, fume toujours autant de cigarettes et commet toujours autant de gaffes ! car pour ce qui est d’être gaffeuse, vraiment Bridget Jones est une fameuse gaffeuse et trop c’est trop.

De plus, Darcy a une ravissante collègue avocate, un cerveau doté d'une ligne superbe et d'une classe incontestable. Dure concurrence.

Bridget essaie de réussir en tant que journaliste sérieuse, mais même là, les gaffes sont monnaie courante. De plus, voilà que réapparaît dans le paysage audio-visuel, le très beau et drageur impénitent, Daniel Cleaver. Ils doivent réaliser un reportage ensemble à Bangkok et là elle parviendra même à se retrouver en prison pour trafic de cocaïne.

Bridget Jones me tape totalement sur les nerfs : personne ne fait autant de gaffes, même pas moi et pourtant j’en suis une de metteuse de pieds dans le plat !

J’admire beaucoup Renee Zellweger d’avoir eu le courage de prendre au moins 10 kilos pour interpréter ce rôle, jouer les gourdes n’est pas facile non plus, mais là où je me pose des questions, c’est à propos de la couperose qu’elle trimballe dans le film. Est-elle systématiquement mal maquillée ? Est-ce voulu ? car l’effet est on-ne-peut plus désastreux. Sans parler de sa coiffure.
Vraiment, il faut du courage à une actrice pour s’enlaidir à ce point et on se demande vraiment pourquoi les deux superbes et intelligents jeunes hommes de cette histoire se battent pour elle ?

Dans la vie réelle, les hommes sont tellement superficiels qu’aucun d’entre eux ne s’intéresserait à un pareil petit boudin. Cela donne peut être de l’espoir aux jeunes femmes trop enveloppées, mal coiffées et pas très intelligentes, mais je trouve que c’est vraiment trop caricatural.

colin      hugh     Ceci dit, je pense que pour les beaux yeux d’Hugh Grant et de Colin Firth, moi aussi je prendrais bien quelques kilos … Quelle compensation que ces deux acteurs totalement craquants !

Ils ont eu l’air de beaucoup s’amuser dans cette histoire et je reconnais avoir surtout ri lorsqu’ils étaient à l’écran, tout comme les parents de Bridget, interprétés par les excellents comédiens Gemma Jones et Jim Broadbent, mais leurs rôles sont réellement très courts, réduits quasiment à de la simple figuration.
J’ai souri à ce deuxième volet du Journal de Bridget Jones, mais sans plus.

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