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mon bonheur est dans la ville
5 août 2009

OCEAN'S THIRTEEN, de Steven Soderbergh

13770_thumbReuben Tishkoff a été imprudent, il a fait confiance à un requin de Las Vegas, Willy Bank, un type qui ne sait même pas que le mot « scrupule » existe ! Reuben s’est fait totalement plumé et pigeonné, et du coup il a fait un infarctus.

Reuben, c’est le mentor de Danny Ocean et de Rusty Ryan. Ils ne vont pas en rester là, coûte que coûte ils sauveront leur copain. Ils tentent  de proposer une solution honorable à Bank – mais quand un type n’a pas d’honneur, c’est peine perdue et les « onze » (le 12ème étant alité) rempilent.

Mais parfois les mécaniques les mieux huilées grippent un peu, et cette fois les fonds manquent. Ils vont donc s’adresser au seul type capable de leur avancer la somme nécessaire pour acheter le matériel dont ils ont besoin. Et ce type c’est leur Némésis, celui qu’ils ont floué par deux fois, le patron de casino Terry Benedict ! Parfois les situations désespérées engendrent des mesures exceptionnelles. Benedict pose cependant une condition – évidemment qu’allaient-ils donc imaginer ?

Voler les diamants de Bank !

Pendant qu'ils mettent leur plan au point, un autre danger guette les hommes d’Ocean, ils sont suivis pas quelqu’un qui les a déjà fortement ennuyés dans le passé, le français Toulour.

Commencent alors une série d’aventures, impliquant un génie de l’informatique, qui relève le défi seulement par orgueil parce qu’un de ses concurrents a conçu un cerveau électronique exceptionnel. Il faudra aussi que Linus paie de sa personne afin de séduire Abigail Sponder, l’efficace et ravissante assistante de Bank.

Tout semble aller pour le mieux, oui mais … !

Je ne vais forcément pas dévoiler toute l’intrigue, je ne tiens pas à recevoir des lettres de menace sur mon blog.

oceanSeulement, je conseille de se précipiter sur cet «Ocean 13 », à l’intrigue un peu moins compliquée que dans le « 12 ».

Je dirai seulement qu’il y a quelques savoureux rebondissements, beaucoup d’humour, un peu d’émotion, et surtout une formidable partie de bras de fer entre Al Pacino, absolument haïssable en homme d’affaires sans scrupules, un Al Pacino qui a eu l’air de s’amuser beaucoup dans un rôle proche du Parrain, l’humour en plus.

Ellen Barkin est le seul élément féminin de l’histoire cette fois-ci, Julia Roberts et Catherine Zeta-Jones ayant décliné la participation.

Sinon on retrouve toute l’équipe des 12 copains, Clooney, Pitt, Damon, Cheadle, Bernie Mac, etc.

C’est toujours Elliot Gould qui est Reuben, et Carl Reiner s’amuse toujours dans des déguisements très british. Bien sûr Andy Garcia reprend le chapeau de Benedict et Vincent Cassel est Toulour, bien que son rôle soit réellement peu convaincant. Ce n’est vraiment que de la figuration.

Je n’arrive pas bien à comprendre pourquoi les critiques prétendent que le film est totalement raté ?????? Je me demande si nous avons vu la même chose ? Au contraire, l’intrigue est simple, le suspense juste à point. On espère que tout se passera bien, mais il y a toujours un petit grain de sable dans l’engrenage évidemment.

L’humour est omniprésent, on sourit sans arrêt, il faut même être assez attentif à ne pas rater un bon mot, car le rythme est soutenu.

Bref je propose aux critiques cinématographiques qui sont de toute évidence des gens qui ne savent absolument pas s’amuser, une reconversion dans de l’humanitaire comme MSF, où leur sérieux et leur manque d’humour trouvera certainement sa place face aux drames que vit notre planète. Ils peuvent même venir en Belgique, la politique y est tellement triste à bouffer du foin et incompréhensible qu’ils trouveront cela sûrement très drôle.

Après avoir vu ce troisième opus des aventures pas très honnêtes de Danny Ocean et sa bande, je vais me faire un plaisir de revoir les deux autres.

A tout hasard, je signale qu’il n’y a aucune honte à être bon public et à aimer s’amuser. Je dis cela au cas où un critique me conseillerait une psychanalyse pour cause de manque d’esprit critique.

Et je ne considère pas non plus ce film comme une offence au public de Soderbergh, public qui paraît-il mérite mieux que cette daube .......... quelle daube ? la seule que je connaisse c'est celle du boeuf.

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