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mon bonheur est dans la ville
5 août 2009

PERFECT STRANGER, de James Foley

10m Rowena est journaliste d’investigation sous un pseudo masculin. Lorsque son dernier reportage sur un sénateur est rejeté par la direction du magazine, elle sait qu’une fois encore les puissants aident les puissants et font taire ceux qui disent la vérité. Pleine de fureur, elle démissionne au désespoir de Miles, le petit génie en informatique qui l’assiste dans ses recherches.

Elle est approchée par Grace, son amie d’enfance qui a décidé d’harceler Harrizon Hill, directeur d’une puissante agence de pub, coureur de jupons notoire, mais aussi notoirement marié à une jeune femme détenant toutes les parts de l’agence.

Quand Grace est retrouvée assassinée, l’autopsie révèle qu’elle a d’abord été empoisonnée et qu’elle était enceinte. Pour Rowena il ne fait aucun doute que le coupable soit Hill ; elle décide donc de mener son enquête en se faisant engager comme intérimaire, sous une autre identité, à l’agence de Hill et ensuite en se connectant sur le net, sur un site de rencontres adultes, toujours sous un autre nom et toujours dans le but de coincer le patron de l’agence ; elle est assistée par Miles qui commence à la poursuivre de ses assiduités.

Qui va piéger qui dans ce jeu de chat et souris ?

La drague sur le net et la publicité sont par excellence des domaines où le mensonge est de mise ; dans « Perfect Stranger » tout le monde ment à tout le monde. Partant du principe que tout le monde a quelque chose à cacher, que chacun a des secrets, le scénariste Todd Komarnicki et le réalisateur James Foley ont construit un thriller assez prévisible, dont la première partie est passionnante mais dont la fin en coup de théâtre surprend sans convaincre.

Si on accepte de passer outre quelques invraisemblances du scénario, on ne passa pas un mauvais moment, mais il n’en restera pas grand’chose au bout du compte, si ce n’est l’excellente interprétation de Giovanni Ribisi qui s’améliore de film en film. Il est parfait en informaticien surdoué, amoureux transi et obsédé sexuel.

Halle Berry en Rowena joue un peu dans le même régistre que dans « Gothika » où elle était, selon moi, nettement meilleure. Dans « Perfect Stranger » ses meilleurs moments sont sa fureur lorsque son article est refusé, en dehors de cela on semble lui avoir surtout demandé d’être belle.

Quant à Bruce Willis, il fait du Bruce Willis, c'est-à-dire petit sourire goguenard, phrases laconiques, allure désinvolte et séduisante, mystérieux et troublant à souhait.

Malgré les trois grands noms de la distribution, le niveau du film est celui d’un téléfilm – j’ai connu des séries thriller plus passionnantes que ce film.

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