SKY CAPTAIN AND THE WORLD OF TOMORROW, de Kerry Conran

Lorsque des savants de renommées mondiales disparaissent les uns après les autres, que d’énormes robots envahissent New York, la (vraiment) très jolie journaliste Polly Perkins se retrouve en plein milieu de l’action ; après avoir rencontré un savant dont la vie est menacée, elle décide d’enquêter et retrouve au centre du combat son ancien amoureux, Sky Captain.

Avec l’aide de Dex, un petit génie scientifique, ils vont tenter de sauver la planète mais il leur faudra l’aide efficace du commandant Franky Cook car le mystérieux et satanique Docteur Totenkopf a décidé de sa destruction.

Un régal ! c’est le premier mot qui me vient à l’esprit après avoir vu ce premier long métrage de Kerry Conran. Les décors, tout comme dans le film d’Enki Bilal (Immortal –AdVitam) mélangent savamment les personnages réels dans un univers en 3D. Les costumes tout comme les décors sont délicieusement rétros.

Les acteurs de leur côté ont l’air de s’amuser beaucoup ; Jude Law (hé oui, encore lui !) est un séduisant et ironique Joe Sullivan, le Sky Captain et il est encadré de deux actrices épatantes : Gwyneth Paltrow, très à l’aise dans la comédie alors qu’on a plutôt l’habitude de la voir dans un certain pathos et Angelina Jolie qui porte bien son patronyme. Le petit génie est Giovanni Ribisi, à la bouille rigolote et à l’humour potache. Dommage que l’excellent comédien britannique Michael Gambon ne fasse qu’une brève apparition en tant que rédac’chef de la jolie reporter.

Le film contient pas mal de références cinématographiques et littéraires que le spectateur peut s’amuser à détecter au passage (L’île du Dr Moreau, Metropolis de Lang, Star Wars, Jules Verne, The War of World d’Orson Welles, etc.) ; il est un très bel hommage au cinéma des années 30/40, tourné en sepia et noir et blanc.

Grâce aux techniques actuelles, nous avons le plaisir de retrouver le grand acteur Laurence Olivier dans le rôle du Dr Totenkopf. Un peu de nostalgie par ci-par là avec ce clin d’œil aux comic strips US des années 40/50.

Bref un film pour les amateurs de sci-fi, de bédés, de cinéma de papa. Un excellent divertissement pour après midi ou soirée brumeuse.

Un film qui n’amusera probablement pas les intellos plieurs de bananes, mais ouf ! je n’en fais pas partie et si à mes yeux le cinéma qui fait réfléchir est une nécessité, le cinéma qui détend les neurones également.