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mon bonheur est dans la ville
2 août 2009

QUAND J'ETAIS CHANTEUR, de Xavier Gianoli

18654301A Clermond-Ferrand, Alain Moreau, chanteur vieillissant pour dames esseulées, vit au jour le jour ; son ex-femme gère ses affaires avec son nouveau fiancé, qui ne sait pas s’il doit ou non être jaloux de l’ex-mari. Mais il n’est pas possible d’être fâché sur Alain, il est désarmant de gentillesse, d’auto dérision, même s’il est un peu fatiguant pour son entourage lorsqu’il a des caprices.

Marion, jeune femme blessée par un divorce qu’elle n’arrive pas à bien gérer, surtout lorsque son petit garçon la rejette, arrive un soir dans un gala où chante Alain et entre eux va alors commencer une histoire d’amour, du style « cours après moi que je t’attrape ! ».

Pour lui elle est une bouffée d’air frais, un nouveau départ et comme il n’est pas des plus subtils, il décide de s’adresse à elle, puisqu’elle est agent immobilier, pour se chercher une nouvelle maison et donc la revoir. Pour elle, cette recherche de maison n’est qu’une manière de plus de draguer, qui l’exaspère tellement qu’elle va avoir une envie soudaine de blesser celui qu’elle considère comme un vieux-beau dragueur, homme à femmes.
En réalité, Marion ne sait vraiment pas où elle en est ni ce qu’elle veut et le malheureux Alain va en faire les frais. Pourtant il aimerait bien qu’elle comprenne qu’entre eux une belle histoire est possible.

Tout et son contraire a été écrit sur ce charmant petit film, sans autre prétention que faire sourire les spectateurs, peut être les émouvoir aussi quoique les atermoiements de Marion sont plus exaspérants qu’autre chose.

Pour Libération c’est le navet du siècle, même pas un « nanar », non un vrai navet.

Je ne suis pas d’accord avec ce jugement trop dur pour un film sans prétention, mais il est vrai que parfois on a effectivement l’impression que les bobines sont mélangées. De là à parler de « navet », restons calmes !

Sinon la plupart des critiques sont positives et à juste titre car « Quand j’étais chanteur » est un film qui met de bonne humeur, ce qui en ces temps moroses est bien plaisant.

Le rôle de Marion est interprété par Cécile de France, avec beaucoup de justesse et d’émotion. L’actrice a une très joli sourire très lumineux et trouve ici un rôle aussi sympathique que dans « Fauteuils d’Orchestre », même si elle n'est pas aussi gentille.

Quant à Depardieu, ah ce Gérard (Gégé pour les intimes), il devrait maigrir un peu, c’est sûr, mais à part cet excès pondéral, il n’en fait pas des masses cette fois-ci ; il interprète avec beaucoup de sensibilité et d’humour ce chanteur sur le retour pour dames vieillissantes, en mal d’amour. En tout cas, une chose est certaine, il a un très joli brin de voix.
Les seconds rôles (Christine Citti, Mathieu Amalric, Patrick Pineau) sont à la hauteur des deux protagonistes principaux. Bref un film sympathique, à voir pour se réchauffer le cœur.

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