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mon bonheur est dans la ville
2 août 2009

A QUESTION OF BLOOD, de Ian Rankin

IanRankinAQuestionofBlood

14ème enquête de l'inspecteur John Rebus

Titre français = Cicatrices

L’inspecteur John Rebus est l’homme parfait pour se mettre dans des situations très imparfaites et cette fois encore il n’échappe pas à la definition de “flic à la personnalité difficile” – pour ne citer que la moins déplaisante.

Rebus est réellement le policier qui n’en a strictement rien à cirer de sa hiérarchie et il a depuis belle lurette fait l’impasse sur son avancement, car si pour être promu, il faut cirer les pompes des autres, ce n’est vraiment pas son style.

Pour l’instant il affronte une très grave accusation, probablement de meurtre : il aurait tué (exécuté) un petit malfrat qui harcelait la détective Clarke, co-équipière de Rebus. Ce dernier nie, mais comme il a les mains brûlées et que l’homme est mort dans l’incendie de son appartement, les collègues chargés de l’enquête ont additionné un plus un.

Pendant ce temps, un cas se présente où toutes les forces de polices sont sollicitées – et mises à rude épreuve. Un homme est entré dans une école privée d’Edimbourg et a tué deux étudiants, en a grièvement blessé un troisième, ensuite s’est donné la mort.

Parce que l’homme en question a fait partie des SAS (Services secrets de l’armée britannique) tout comme Rebus, celui-ci est mis sur l’enquête en tant que conseiller par le policier responsable de l’enquête.

Bien que sa supérieure, la « superintendante » Templer l’ait suspendu de ses fonctions, John Rebus a bien l’intention de poursuivre l’enquête – d’autant plus que l’un des jeunes gens tués est le fils d’un cousin.

Rebus et Siobhan (prononcez : Shivawn) Clarke vont tenter de découvrir la vérité derrière cet acte dément, bouleversant toute une communauté. La question qui revient le plus est « pourquoi ? », « comment peut-on commettre un acte aussi atroce ? ».

Entre les délinquants habituels hantant les rues d’Edimbourg, les politiciens faisant feu de tout bois pour se faire mousser auprès du public, les tabloïds qui accusent la police d’incompétence, sans oublier des inspecteurs de l’armée également à la recherche de la vérité, Rebus et Clarke ont réellement du pain sur la planche. Groupe de jeunes délinquants, groupe de jeunes « gothiques », sites pornos, drogue et armes, le choix des pistes est vaste.

Quatorzième enquête de l’inspecteur Rebus et descente encore plus profonde dans le côté sombre de sa personnalité non-conformiste, son passé militaire dans ce cas-ci revenant le hanter. Sa vie de famille se réduit à la plus simple expression : sa fille vit à Londres et ne le contacte pas, son frère qu’il hébergea quelque temps a disparu sans laisser d’adresse, l’un de ses collègues et rares amis est mort, son amitié protectrice à l’égard de sa jeune collègue est mal interprétée, quant à sa petite amie du moment, on ne peut pas dire que tout soit au beau fixe.

Et pourtant, John Rebus garde son sens bien particulier de l’humour : cynique et insolent. Inutile de dire que je l’adore.

L’Edimbourg de Ian Rankin n’est pas exactement la sympathique cité que j’ai eu le plaisir de découvrir il y a 4 ans, mais tout a une face sombre et Rankin s’entend à nous la faire découvrir.

Les rebondissements sont amenés par petites doses, au moment où le lecteur commence à se demander où mène toute cette histoire. Par ailleurs, je trouve l’écriture de Ian Rankin élégante, même si son détective n’est pas l’homme le plus soigné de sa ville.

En principe, il vaut mieux lire les livres dans l’ordre, mais avant de commander les livres qui me manquent dans la série, j’ai préféré lire ceux de ma PAL ; de toute façon, chaque enquête est totalement indépendante des précédents, seule la situation personnelle de John Rebus a un fil conducteur.

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