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mon bonheur est dans la ville
26 juillet 2009

WALL-E, de Andrew Stanton

Plus d'infos sur ce film

16630_thumbOn vous avait pourtant prévenu ! Al Gore vous l’avait dit très sérieusement, Terminator vous avait pourtant fait peur, I-Robot et R2D2 vous l’auraient confirmé : les robots mèneront le monde si les humains continuent à saloper la terre comme ils le font.

Notre terre est donc devenue une énorme poubelle, où les nouveaux gratte-ciels sont des amoncellements de briques d’immondices compactées par un petit robot très travailleur : WALL-E (abrégé de Waste Allocation Load Lifter Earth-Class). D’autres de ses congénères ont déjà rendu l’âme, mais Wall-E a « évolué », au point de trier les déchets non-recyclables. Lorsque l’un de ces objets l’intéresse, il le range dans son magasin personnel, où figurent d’ailleurs des pièces de robots semblables à lui, ce qui lui vient parfois bien à point. Dans cette caverne d’Ali-Baba, il regarde une vidéo d’un film musical en compagnie de son meilleur (son seul) ami, un cancrelas.

Il a aussi découvert au cours de ses travaux d’utilité publique une petite pousse de plante qu’il a précieusement rangée dans sa caverne.

Arrive un jour sur la terre une ravissante sonde spatiale prénommée EVE (abrégé de Extra-terrestrial Vegetation Evaluator). Elles vous a de ces courbes, une ligne mes amis ! WOW !

Le problème avec EVE c’est qu’elle tire plus vite que son ombre sur tout ce qui bouge et qui représente une menace éventuelle.

Le pauvre WALL-E ne sait plus où se cacher. Finalement, il parvient à lui faire comprendre que ses intentions sont pacifiques et elle craque pour ses deux grands yeux et sa petite vois nasillarde.

Du coup, WALL-E l’emmène dans son lieu secret et lui montre tout ce qu’il a récolté au fil du temps ; puis, il lui montre la petite plante, EVE l’absorbe et … s’éteint !

Notre Romeo en est tout triste, mais ce n’est que le début de leurs mésaventures. La fusée-mère vient récupérer EVE et là, c’est la panique.

Quoi ! on lui enlève la femme – pardon la robote – de sa vie. WALL-E saute sur le vaisseau-mère et débarque dans un monde aseptisé, où les robots chouchoutent les humains qui sont devenus obèses et ne savent même plus marcher.

Inutile de dire que notre joli cœur à la recherche de sa Juliette va semer la pagaille dans cet immense vaisseau spatial, où « Auto » l’ordinateur de bord a pris les commandes.

La petite plante va réveiller la conscience du commandant de bord ; WALL-E et EVE, aidés de M-O et d’une série de robots jugés « défectueux », vont l’aider à sauver ses passagers et peut-être revoir la terre.

Avec un énorme clin d’œil à « 2001, Odysée de l’Espace », « Wall-E » est un jubilatoire film d’animation, une autre des nombreuses réussites des Studios Pixar.

Comme toujours de la part de Studios Pixar, la performance technique est formidable.

Le réalisateur Andrew Stanton a été co-scénariste de la plupart des productions de ce studio, il a également co-réalisé des films comme « Le Monde de Nemo » et « 1001 Pattes ».

Il s’amuse aussi à faire l’acteur de temps à autre et a prêté sa voix à l’une des voitures de « Cars » ainsi qu’à la tortue dans « Nemo ».

La voix d’ « Auto », l’ordinateur-autopilote de bord qui se prend pour le boss est interprétée par Sigourney Weaver.

« Auto » l’inquiétant n’est pas la seule référence à « 2001 A Space Odyssea » puisqu’un moment donné la musique devient celle de « Ainsi parla Zarathoustra » de Richard Strauss, par laquelle commençait le film de Stanley Kubrick.

Quant à la voix de « Wall-E » (prononcez « Wally »), elle est due au talent de l’ingénieur du son Ben Burtt, qui est aussi le responsable des bruitages de « Star Wars », et plus particulièrement de R2D2.

Comment ne pas aimer cette histoire craquante de bout en bout ? Passionnante aussi, presqu'un thriller, car comment vont-ils se libérer d' "Auto" ?

Moi, c’est évident, je suis tombée amoureuse grave du petit robot, et tous les Robert Redford, George Clooney et autres Brad Pitt peuvent aller se rhabiller, je n’aurai désormais plus d’yeux que pour Wall-E.

Bien sûr je me méfie un peu de la jalousie de son EVE qui a tout de même la gâchette facile  (intelligente aussi, elle vous résout le Rubik Cube en deux secondes) !

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« Mais malgré toutes ses qualités, ce n'est pas le film prenant qui permettrait aux adultes de suivre avec impatience les aventures présentées à l'écran. »

Ces mots figurent dans la rubrique de Monsieur Nollet sur le film dans « Cinenews » ; je suggère à ce monsieur d’assister à une des séances de « Wall-E », où il aura l’occasion de constater que les adultes ADORENT les aventures de Wall-E et s’amusent comme des petits fous. Evidemment ce ne sont pas des cinéphiles coincés.

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