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mon bonheur est dans la ville
26 juillet 2009

MESRINE, L'ENNEMI PUBLIC, de Jean-François Richet

19007981_w434_h_q80Deuxième volet des braquages et cavales en tous genres de Jacques Mesrine, petit caïd sans foi ni loi sauf la sienne, qui n’aspirait qu’à être célèbre, ce que les médias lui accorderont à leur corps défendant.

Ce n’est pas seulement de nos jours que les « people » de toutes sortes font recette.

Après une image de prologue similaire au 1er volet, l’histoire fait un bond en arrière et l’on retrouve Jacques Mesrine dans un commissariat où il parvient à retourner la situation en sa faveur afin d’être jugé à Compiègne ; là il s’évade grâce à ses copains truands.

Et les braquages de banque recommencent qui forcément conduisent à de nouvelles cavales.

Lors de l’une de ses mises en prison, il est particulièrement choqué que le coup d’état du Chili fasse la une des journaux, alors qu’il n’y a pas un mot sur lui ! C’est à ce moment-là qu’il décide d’écrire son livre « L’Instinct de Mort ».

Dans une prison, il croise la route du taciturne François Besse avec qui il va s'évader, un Besse que les fanfaronnades et le besoin de publicité de Mesrine dérangent ; sa nouvelle compagne, la jolie Sylvie, craint de le perdre, mais Mesrine sait que ce qu’il fait ne peut mener qu’à sa mort ; les truands meurent rarement dans leur lit. Le commissaire Broussard a juré qu’il le coincerait et il le coincera.

Besse refusera de participer à l’enlèvement du milliardaire Lelièvre et il se séparera de Jacques Mesrine pour se faire arrêter à Bruxelles, lors d’un braquage.

18996061_w434_h_q80Il retrouve un autre pote, l’anarchiste Charlie Bauer, qui a été dans les QHS lui aussi, et là Mesrine va se prendre pour un quasi-révolutionnaire, en fait il a bien l’intention d’utiliser les méthodes des révolutionnaires pour braquer des banques, tout simplement. Et un braquer particulièrement violent.

On pourrait intituler ce 2ème volet « L’histoire d’une mort annoncée » puisque l’on sait exactement comment l’histoire se termine, mais malgré la très bonne interprétation des rôles principaux, j’avoue avoir trouver ce 2ème opus fort long.

Vincent Cassel cabotine à qui mieux mieux, mais finalement cela sert le rôle puisque Mesrine était lui-même un cabotin fanfaron.

Ludivine Sagnier est émouvante en Sylvie Jeanjacquot, quoique j’aie préféré Cécile de France en Jeanne Schneider.

Par contre, chapeau bas à Mathieu Amalric dans le rôle du taciturne François Besse, aussi violent à sa manière que Jacques Mesrine.

J’ai apprécié également l’interprétation de Gérard Lanvin dans le rôle de Charlie Bauer.

Olivier Gourmet interprète le commissaire Broussard et le milliardaire est joué par George Wilson.

Je terminerai en ajoutant que j’apprécie très peu l’affiche qui transforme Jacques Mesrine en figure quasi « christique », dégoûlinant de sang. Là, c’est pousser le bouchon un peu loin et détruit quelque peu la volonté du réalisateur Richet de ne pas faire de Mesrine un martyr.

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