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mon bonheur est dans la ville
25 juillet 2009

BOLT, de Byron Howard & Chris Williams

18993647_w434_h_q80Titre français : Volt

Bolt est un charmant petit chien, pas cabot pour deux sous (mais oui j’ai osé !). Il a été adopté par la gentille Penny, à la recherche de son papa, un scientifique qui a disparu, enlevé par l’homme à l’ « œil vert ». Son papa, avant de disparaître, avait adapté le jeune chien, afin qu’il ait des superpouvoirs.

Ce que Bolt ne comprend pas, c’est qu’en fait il n’est pas un superhéros, mais un chien normal vedette d’une série télé. La petite Penny a d’ailleurs le cœur très gros chaque fois qu’elle doit le laisser dans la caravane, où le chien a passé sa vie. C’est le seul horizon qu’il connaisse et il est obsédé à l’idée que Penny est en danger.

Un jour, porte laissée ouverte, le voilà qui s’échappe persuadé que la vie de la petite fille est menacée.

Inutile de dire qu’il va pouvoir constater que ses super pouvoirs ne fonctionnent pas aussi aisément que dans le studio où ils sont animés par ordinateurs. Mais comment un petit chien pourrait-il savoir cela ? Il est convaincu que le polystyrène lui ôte tous ses pouvoirs, à la manière de la cryptonite de Superman !

19011656_w434_h_q80Lorsqu’on constate que Bolt a disparu, Penny est catastrophée, mais comme elle est la vedette d’une série télé : « the show must go on », c’est ce que lui font comprendre la productrice et surtout l’insupportable agent qui la représente.

Pendant ce temps Bolt est monté dans un camion et aboutit à New York. Là des pigeons le mettent sournoisement en contact avec une chatte qui les rançonne. Puisque ce chien a des super pouvoirs, il va pouvoir les débarrasser de la jolie peste. Le chien décide qu’elle doit l’aider à retrouver Penny ; comme elle est une chatte, elle est intelligente contrairement aux chiens, et elle lui montre une carte, lui expliquant qu’ils sont à l’opposé d’où se trouve Penny.

Qu’à cela ne tienne, Bolt qui est parvenu à se lier avec une laisse à Mittens saute à nouveau dans un camion et en route vers Hollywood.

Commence alors une odyssée, où les deux ennemis croisent un hamster totalement frappé, grand amateur de « Bolt » la série télé, le chien est son idole, le chat est son ennemi. Lui Rhino, il va les accompagner jusqu’au bout.

Entretemps le chien a compris qu’il n’avait aucun pouvoir du tout, sauf celui d’attendrir les gens pour trouver de la nourriture.

A Hollywood, la petite Penny est obligée d’accepter une doublure sinon la série va capoter, heureusement qu’elle a une maman qui la comprend, ce qui n’est pas le cas de son insupportable agent de presse.

Bolt lui est très déterminé, tout comme son copain hamster, même Mittens a fini par s’attacher à eux. Hollywood, Penny, on arrive !

Mais ce ne sera certes pas facile. Et arriver au bout, ne signifie pas que l’on soit au bout de ses peines.

19011652_w434_h_q80Je me suis amusée à repérer les influences de ce charmant « Bolt » =

Non seulement le scénario de « Bolt » louche totalement dans la direction de Superman avec la cryptonite – ici du polyester – canalisateur de super pouvoirs, mais également vers le road & buddy-movie « L’Incroyable Randonnée », de ces mêmes studios Disney.

Trois animaux à la recherche d’un enfant que l’un d’eux aime et ne veut pas abandonner.

Plus bien évidemment « Toy Story » avec ce héros qui n’arrive pas à croire qu’il n’est pas doué de super pouvoirs, qu’il n’est que sorti de l’imagination de scénaristes.

Avec une touche de « Inspecteur Gadget » et son ennemi juré avec son chat maléfique.

C’est un film gentil mais sans plus; alors que je m’attendais à beaucoup d’humour, un peu corrosif à la manière de “Shrek”, je me suis retrouvée face à une gentile guimauve, que j’ai appréciée qui me laisse quand même  un peu sur ma faim.

Bien sûr la morale est simple : il ne faut pas avoir de super pouvoirs pour être un héros ! comme si on ne le savait pas ça.

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De plus il m’a fallu me coltiner la version française, moi qui adore les V.O.

Et ce n’est pas pour critiquer, mais franchement la voix de Richard Anconina (Bolt/Volt) est suave, mais manque singulièrement de ce petit quelque chose qui fait qu’on s’attache à un personnage animé.

Heureusement la voix qui anime la chatte « Mittens » (Mitaines) est épatante : Marie Vincent, est à la fois pleine de dynamisme, d’une certaine acidité – elle est quand même face à l’ennemi viscéral.

19044408_w434_h_q80Quant au hamster Rhino, c’est Gilles Lellouche qui lui prête sa voix et il fait un excellent travail dans ce numéro survolté de hamster fan de séries télé pleines de punch.

La voix de la petite Penny est celle de Camille Donda ; quant au « méchant », sa voix est celle d’Eric Herson-Macarel.

Omar Sy s’est chargé de la voix des pigeons, à travers tout le pays – à chaque fois ils sont trois, mais ils sont heureusement la touche loufoque du film, avec leur style « voix de mafieux ».

Dans la version originale, outre John Travolta en Bolt, il y a Susie Essman en Mittens et Malcolm McDowell pour le Dr Calico (l’homme à l’œil vert).

Miley Cyrus est Penny.

Il me faudra donc attendre la sortie en dvd pour avoir droit à la V.O. Quel dommage que les vacances scolaires aient une influence sur le choix des versions qui passent au cinéma. Pourtant, nous avons des Anglophones dans ce pays.

J’ai connu des films d’animation nettement plus inspirés (Shrek, Wall-E, Kung-fu Panda, Cars), ce qui ne veut pas dire que c’est mauvais, ni qu’il ne faut pas le voir, ni que je me suis embêtée – de toute façon dès qu’il y a un chat, je ne m’ennuie jamais.

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