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mon bonheur est dans la ville
25 juillet 2009

THE SEVENTH VOYAGE OF SINBAD, de Nathan H. Juran

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Avec les effets spéciaux de Ray Harryhausen

A bord du bateau qui fait voile vers Bagdad,  Sinbad et ses marins souffrent de soif et de faim, les vents ne leur étant pas vraiment favorables ils sont en mer depuis très – trop – longtemps. Mais Sinbad est un marin qui ne craint guère de prendre des risques, aussi conseille-t-il à son second de vérifier les fonds, et à la surprise de tous la terre est proche.

Cette terre s’avère être une île ; les marins prennent fruits et eau, mais aperçoive un homme fuyant devant un cyclope géant. Ils l’aident et l’homme frotte une lampe, demandant au génie qui l’habite de les aider à fuir. Le cyclope leur jette un rocher, du coup la barque capote et le magicien perd sa lampe, que le cyclope récupère.

Sokurah, qui se dit magicien, offre à Sinbad de l’or afin de retrouver la lampe mais ce dernier refuse car il est en route pour Bagdad avec la princesse de Chandra, la jolie Parisa, qu’il épousera afin de sceller la paix entre les deux nations.

Arrive le papa de la ravissante, un prince à l’humeur un peu capricieuse ; Sokurah prouve ses talents de magicien en transformant brièvement la suivante de Parisa en danseuse à quatre bras et queue de crotale.

16113__jar_401510_338x240_eIl demande ensuite au calife un bateau avec équipage pour retourner sur son île ; le calife refuse, du coup le magicien transforme Parisa en minuscule princesse par plus grande qu’une main. Et tout ça le jour du mariage. Inutile de dire que le sultan, père de la jeune femme, est sur le point de déclarer la guerre au calife, mais heureusement Sinbad est là. Il voudrait bien récupérer sa princesse à taille normale, c’est plus facile dans un couple. Sokurah prétend que c’est seulement sur son île qu’il pourra réaliser ce prodige car il faut un morceau d’écaille d’un œuf qu’on ne trouve que là.

Ainsi Sokurah a-t-il trouvé le moyen de retourner sur son île dans l’espoir de s’approprier les trésors du cyclope. Pendant ce temps, Sinbad doit recruter un équipage d’hommes sans peur, il s’adresse à des prisonniers qui ont le choix entre partir avec lui ou mourir dans leur prison.

Inutile de spécifier que dès qu’ils seront à bord du bateau, ils décideront de fomenter une mutinerie – ça ne leur portera pas chance.

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Sinbad et sa princesse de poche vont encore devoir affronter bien des dangers avant qu’elle ne retrouve sa taille – et même alors, Sokurah prouvera qu’il est un sale type à qui on ne peut pas faire confiance. Heureusement qu’il y a le jeune génie de la lampe qui viendra au secours des séduisants héros.

C’est l’été,  la saison des reprises – un vrai régal pour les « fous de ciné ». Je suis lancée à plein rendement dans les histoires de cape et d’épée, de flibusterie, etc.

16113__22212__7voyagesinbad07Inutile de dire, donc que je me « vautre » dans le kitsch des multiples voyages de Sinbad – après son « Voyage fantastique », titre original « The Golden Voyage of Sinbad » - voici l’un des premiers de la série, produit par Charles H. Schneer et son complice Ray Harryhausen.

Pour la première fois au cinéma, on utilisera le terme de « Dynamation », le procédé technique inventé par Ray Harryhausen, procédé qui combine le « stop-motion » avec l’action des personnages réels au moyen de l’écran « scindé » (split screen) et rétro projection.

Il fallut 11 mois à Ray Harryhausen afin de terminer les séquences animées de ce film-ci. Le cyclope a des jambes et pieds de chèvre ; il reprit l’idée déjà utilisée dans  l’une de ses précédentes productions, ce qu’il fera régulièrement au cours de sa carrière.

16113__22212__7voyagesinbad12J’avoue avoir assez apprécié la séquence où – par la manœuvre du magicien – la suivant de la princesse se transforme en une danseuse du ventre à 4 bras et queue de crotale. Il y a encore un aigle géant à deux têtes et un dragon cracheur de feu qui se battra en duel avec le cyclope.

Une fois de plus, le héros doit se battre contre un squelette – une séquence qui semble compter parmi les favorites d’Harryhausen. Pas difficile de savoir où les réalisateurs de « Momie » avec Brendan Fraser ont trouvé leurs idées.

Il ne faut pas chercher autre chose dans ce type de film que de s’amuser comme lorsqu’on feuillette une bande dessinée – le scénario n’a rien d’original, quant aux dialogues ils sont d’une platitude à pleurer. Ne soyons pas non plus exigeants avec le jeu des acteurs, qui se résume (dans le cas de l’héroïne principale) à ouvrir de grands yeux effrayés ou une bouche en cœur mutine lorsqu’elle est face son héros.

16113__photo_principaleCelui-ci est interprété par Kerwin Mathews, qui fut également l’un des OSS 117 d’après Jean Bruce dans les années en 1963.

Ici on lui a surtout demandé de montrer des talents de bellâtre capable de prouesses gymniques. Je comprends aisément que cet acteur quitta le monde du cinéma en 1978 car très honnêtement, on ne peut pas dire qu’il dise son texte avec conviction. En fait tout le monde gloussait dès que lui ou la princesse ouvraient la bouche.

16113__sinbad7th1La jolie princesse Parisa est interprétée par Kathryn Grant, qui devint plus tard la seconde Madame Bing Crosby et cessa d’être actrice pour devenir mère au foyer. Alors que dans « Anatomy of a Murder », elle montre des qualités d’actrice, ici on lui a surtout demandé de minauder apparemment. Cela lui donne un air un peu idiot, mais bon ce type de film n’est pas non plus fait pour obtenir un premier prix de philo. Les costumes mettent en tout cas sa jolie silhouette en valeur.

Le magicien, qui va prouver qu’il n’est pas sympa malgré ses sourires onctueux du début, est interprété par Torin Thatcher (pas de lien avec « Miss Maggie »). Ce acteur britannique, qui joua dans Hamlet avec Laurence Olivier, a surtout joué dans des productions en costume, son physique un peu inquiétant lui valant bien souvent des rôles de traitre.

16113__sinbad7th4Le gentil génie de la lampe qui voudrait bien retrouver la liberté est joué par Richard Eyer, malheureusement beaucoup trop maquillé, ce qui lui donne un air de marionnette ! A l’époque Eyer était un jeune acteur qui interprétait le plus jeune fils de Gary Cooper dans « Friendly Persuasion ». 

« Le 7ème voyage de Sinbad » - en 1958 - représente sa dernière apparition à l’écran, il avait alors 13 ans.

On n’ose pas utiliser le mot de « performance d’acteur » ; Eyer  parle d’ailleurs avec humour de ses « prestations » d’acteur dans ses interviews, disant que tout le crédit de sa carrière est dû à sa mère ; lui se contentant d’avoir de jolies boucles blondes, des taches de rousseur, ce qui faisait dire aux gens « quel mignon petit gamin ».

16113__07_13__07_ns_13mathews_gf726g22u_1Le calife de Bagdad, père adoptif de Sinbad, est joué par Alec Mango et Harold Kaslet interprète le belliqueux paternel de la jolie Parisa.

jaquette_179820Je suppose qu’il est inutile d’ajouter que je vais voir ce type de film pour les effets spéciaux d’Harryhausequi me fascinent par leur inventivité et pour m’amuser comme lorsque j’avais 6 ans ; parce que le niveau de ce type de film ne dépasse vraiment pas ce niveau-là.

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