GONE FOR GOOD, d'Harlan Coben
Peu avant de mourir, la mère de Will Klein lui murmure "Il vit !" et tente par là de lui faire comprendre que son frère Ken, que tous croient mort, est vivant.
Ken Klein a pris la fuite après avoir été accusé du meurtre de l’ex-petite amie de son frère. Malgré les conseils défavorables de tous, et compris et surtout du FBI, Will - qui s’occupe des défavorisés - ne peut s’empêcher de remuer le passé pour tenter de découvrir ce qui est arrivé onze ans auparavant.
Envers et contre tous, il veut prouver l’innocence de son frère. Il a une charmante nouvelle amie, Sheila Rodgers, qui disparaît du jour au lendemain sans prévenir, sans laisser d’adresse. Lorsque Sheila est elle aussi accusée d’un meurtre brutal que la vie de Will va prendre un tournant décisif. Il va poursuivre son enquête mais devient la cible d’un tueur du passé surnommé "The ghost", un homme qui fait peur aux plus endurcis des assassins et cette machine à tuer est sur la trace de Ken Klein également.
Harlan Coben utilise la technique de la "double" histoire comme dans son roman précédent "Tell no one" : contée à la première et la 3ème personnes. Le livre présente un schéma plutôt répétitif avec ce précédent thriller, à savoir : le brave type manipulé par tous, le FBI et les flics corrompus ou ambitieux ne reculant devant rien ; des trafiquants n’ayant pas l’intention de lâcher leur proie ; des gens qui disparaissent sans prévenir et se cachent ; des parents surprotecteurs, des mensonges pour préserver une famille (présever quoi on se le demande !), bref "on prend les mêmes et on recommence" !
Malgré cela, le polar fonctionne à fond et l’impatience va grandissant afin de connaître le fin mot de l’histoire.