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mon bonheur est dans la ville
19 juillet 2009

JACKDAWS, de Ken Follett

51rs+HdXVDL


Durant la seconde guerre mondiale, 50 femmes furent envoyées par le SOE (Special Operations Executive) en France pour lutter contre les Nazis aux côtés de la Résistance. Seulement 30 d’entre elles survécurent. Basé sur ce fait réel, Ken Follett a construit un roman d’aventures absolument palpitant, rendant ainsi hommage à ces femmes valeureuses qui n’ont même pas eu droit à une décoration par la Couronne, alors que leurs alter-ego masculins furent couverts de médailles.

Félicity Clairet - Flick pour les intimes - est envoyée auprès de la résistance française pour tenter de détruire le poste de télécommunications des nazis dans le château de Sainte-Cécile, près de Reims. Nous sommes à 8 jours du débarquement et la destruction de ce système sera de grande utilité le Jour J. Malheureusement l’attentat échoue et Flick se retrouve à Londres, alors que son marie Michel est blessé et le groupe de résistants fait prisonnier par Dieter Franck, un nazi proche de Rommel et dont les méthodes de torture sont particulièrement efficaces.

Flick a un "Plan B", qui n’est d’ailleurs nullement approuvé par les bureaucrates du MI6, mais son chemin croise celui de Paul Chancellor, un Américain proche du général Montgoméry. Le plan de Flick est très simple : détruire le réseau des télécommunications nazies de l’intérieur plutôt que des attaques faites par la résistance.
Pour cela, il suffit de réunir un groupe de femmes aussi déterminées et bien entraînées par le SOE. Déguisées en femmes de ménage ou téléphonistes, elles pourraient infiltrer le château de Sainte-Cécile et détruire le QG allemand.

Finalement, Flick, Diane, Maude, Ruby, Denise et Greta seront envoyées en France occupée pour réaliser ce plan audacieux de la dernière chance. Leur nom de code : le réseau Corneille (Jackdaws en anglais). La course contre le temps devient également pour le nazi Dieter Franck une affaire personnelle ; Flick est devenue sa bête noire obsessionnelle.

Le rythme de ce roman est tellement soutenu qu’à aucun moment on a envie de le lâcher ; on a à peine le temps de récupérer d’un rebondissement qu’un autre surgit aussitôt.

L’ambiance du roman a été comparée par certains critiques aux Canons de Navaronne ou même une version féminine des Douze Salopards.
Croyez-moi sur parole, on ne s’ennuie pas une seconde.

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