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mon bonheur est dans la ville
18 juillet 2009

DA VINCI CODE, de Dan Brown

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De passage à Paris afin d’y donner une conférence, l’historien spécialiste des symboles, Robert Langdon, se retrouve pris au cours d’une nuit dans une spirale de violence et d’intrigues liées au meurtre du curateur du Musée du Louvre. Il est considéré comme le principal suspect par le commissaire Fache, un homme hargneux déterminé à le mettre sous les verrous compte tenu du rébus figurant à côté du corps de Sauvenière. C’est la petite-fille de ce dernier, cryptographe experte dans la police française et détestée par Fache parce qu’elle est une femme, qui vient à la rescousse de l’historien.

N’hésitant pas un seul instant, l’aventureuse Sophie Neveu oblige le professeur à s’évader, lui qui naïvement veut rester pour prouver son innocence. A partir de ce moment, ils deviennent tous deux suspects et ont toute la police française et même Interpol à leurs trousses.

Les deux fugitifs dont la vie est constamment menacée se lancent dans une sorte de chasse au trésor, basée sur les ingénieux indices laissés à leur intention par le curateur mourant. Leur quête va les entraîner à travers la France, l’Angleterre, mais surtout à travers l’histoire.

Le plus inquiétant c’est que non seulement la police est sur leurs talons, mais un mystérieux assassin semble également déjouer leurs plans et les devance d’une longueur. Ce tueur albinos, torturé par sa conscience et le cilice qu’il porte, tue au nom de Dieu pour protéger ceux à qui il doit la vie ; rien ne doit se mettre en travers de sa mission. Son évêque semble déterminé à détruire ce que Langdon et Neveu vont découvrir à propos du Graal et de l’histoire de Jesus Christ ; dans l’ombre opère le supérieur de l’évêque et de son assassin, mais j’avoue qu’il m’a été facile de le démasquer.

Le roman de Dan Brown a paraît-il suscité quelques polémiques au niveau de sa véracité. Là j’avoue ne pas comprendre ce que recherchent les critiques littéraires, après tout on n’a jamais reproché à Alexandre Dumas ou William Shakespeare de ne pas avoir écrit la vérité, or leurs romans et pièces ont fait l’objet de multiples adaptations et surtout passionnent les lecteurs du monde entier.

Il faut savoir ce que l’on recherche en lisant ce thriller à la fois historique, ésotérique, voire mystique : vérité ou divertissement. Dans le second cas, le livre est gagnant, car l’histoire est passionnante. Le lecteur est rapidement conquis dans cette chasse au trésor en raison des multiples indices et devinettes en conclusion des chapitres. Par ailleurs, l’écrivain tient son lecteur en haleine et on a vite envie de découvrir la suite de l’histoire.

Par contre, une fois encore l’abattage médiatique fait autour du roman est réellement surfait. Le livre n’est pas un chef d’oeuvre, c’est un roman écrit en termes simples, peu sophistiqués, qui se lit vite ; on a d’ailleurs reproché le simplicisme du style aux lecteurs exigeants, il est évident qu’on n’est pas ici dans le style d’Umberto Eco ou du "Cercle de la Croix" de Iain Pears

Historien, avant d’être écrivain, Dan Brown a parsemé son roman d’énormément de détails historiques et ésotériques : Tarot, Rose-Croix, Da Vinci, sans oublier évidemment ce Saint-Graal qui fit l’objet de nombreux romans, celui-ci ne sera certainement pas le dernier. A ce titre, le livre est intéressant également.

Les extrémistes catholiques ont reproché à l’écrivain sa "critique ouverte" de l’Opus Dei ; là je rejoins Brown, l’Opus Dei est une secte, malheureusement avalisée par le Saint-Siège, qui prône le "renouveau catholique", à savoir une adhésion pure (et dure) aux principes des saintes écritures. On en veut à l’auteur d’apporter de l’eau au moulin d’une époque sans réelle foi ; je laisse ce débat à d’autres personnes.

"The Eight" de Katherine Neville n’a pas bénéficié, lors de sa sortie, d’un tel abattage médiatique et pourtant, il est aussi - sinon plus - passionnant que "the Da Vinci Code".

Le livre a marqué les esprits en raison de tout l'abattage médiatique, actuellement le "soufflé" est retombé autour de la théorie inventée par l’auteur. Ce sont  les intégristes catholiques  montés sur leurs grands chevaux, ainsi que le fait  que le Vatican ait trouvé nécessaire de s’en mêler que le roman a été monté en épingle.
L’auteur a toujours spécifié qu’il s’agissait d’une oeuvre de "fiction", mais il a fallu que d’aucuns prennent cela au pied de la lettre.
Selon moi  le battage médiatique a été "forcé" sous prétexte que Dan Brown "révélait" des faits soi-disant d’une liaison secrète entre le Christ et Marie de Magdala. Or la relation entre Jesus et Marie était avérée et non secrète, elle était même considérée comme le premier apôtre, elle a son propre évangile mais l’église n’a pas jugé utile de le retenir puisque finalement l’institution religieuse de l’église telle qu’on la connaît a été fondée par st-paul qui était déjà aussi peu tolérant que jean-paul II et benoît réunis.

Par ailleurs, Dan Brown a probablement lu "le Christ recrucifié" de Nikos Kazantsakis, qui traitait déjà plus ou moins du même sujet.
De plus, Dan Brown a été accusé de plagiat par deux auteurs anglais qui ont malheureusement perdu leur procès alors qu’il est évident que leur livre était une source d’inspiration pour le bouquin de Brown.

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