IAIN PEARS

Le romancier britannique, né à Coventry en 1955, est avant tout un historien d’art de formation.

Il est aussi docteur en philosophie et a travaillé pour Reuters jusqu’en 1990 ; il a également été conseiller à la BBC et sur la chaîne privée Channel 4 sur des émissions consacrées à l’art.

En dehors de multiples essais sur le sujet de l’art, il a écrit plusieurs romans, le tout premier étant le célèbre « An Instance of the Fingerpost » (connu en français sous le titre « Le Cercle de la Croix ») et qui fut un événement  lors de sa parution en 1997.

Iain Pears est également l’auteur d’une formidable petite série policière, mettant en scène le négociant d’art devenu détective amateur, Jonathan Argyll, plutôt maladroit. Heureusement le « generale » (commissaire principal) Bottando et son assistante Flavia di Stefano de la brigade spéciale des fraudes lui prêtent généralement main forte. Ou le soupçonnent, c’est selon de ses frasques ! 

Une série pleine d’humour, comptant sept titres, dénonçant les magouilles dans le monde artistique que son auteur a commencée en 1991 et terminée en l’an 2000.

Dans une interview accordée à la revue virtuelle Evene.FR, Iain Pears confirme s’être attelé à l’art dans les polars pour une raison très pragmatique : purement commerciale. Il était à l’époque journaliste en Italie et avait des contacts avec la police locale ; peu à peu s’est formée en lui l’idée de l’écriture romancée et, pour le jeune auteur d’alors, mêler art et polar paraissait naturel. Je peux me tromper, mais Iain Pears ne semble pas particulièrement apprécier cette série écrite pour des raisons alimentaires et pourtant elle est épatante et a rencontré un certain succès dans les pays anglo-saxons.

Par son talent, Pears rend un merveilleux hommage à l’art dans tous ses écrits.

Depuis d'autres romans ont paru, dont « The Dream of Scipio » (Le Rêve de Scipion) et « The Portrait » (Le Portrait), confirmant le talent d’écrivain de Pears, notamment dans le roman historique.

Iain Pears  est marié, a un fils et vit actuellement à Oxford.

(Je n’ai qu’un reproche à lui adresser : il n’aime pas Oscar Wilde.)