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mon bonheur est dans la ville
1 juin 2009

HAPPY BIRTHDAY, Miss MONROE

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Marilyn Monroe naquit Norma Jean Baker le 1er juin 1926. Sa mort, ses amours, défrayent actuellement encore la chronique des scrivaillons rapaces, mais j'aimerais ici rendre à cette excellente actrice un hommage très simple de quelqu'un qui devint l'une de ses plus grandes fans depuis son plus jeune âge.

Je n'étais effectivement qu'une petite fille lorsque je vis pour la première fois "How to Marry a Millionnaire"; déjà myope je fut absolument emballée par le rôle de Marilyn dans ce film, où elle refuse (comme moi à l'époque) de porter ses lunettes pour ne pas avoir l'air trop sérieux (moi, c'est parce qu'on me traitait de "singe à lunettes").

Après ce film là, dans la mesure où j'avais l'âge requis pour voir le film, je me précipitais au cinéma de mon quartier, où les films passaient nettement après leur sortie dans les grandes salles et en français. Peu m'importait, dès qu'elle paraissait à l'écran, j'étais littéralement subjuguée par sa beauté et la gentillesse qui émanait d'elle.

Miss Monroe a été souvent cantonnée dans les rôles de la jolie blonde pas très fûtée, depuis sa première apparition à l'écran dans "Love Happy" des Marx Brothers. On oublie pratiquement toujours à quel point la jeune femme avait suffisamment d'humour et d'auto-dérision pour accepter ce type de rôle.

Dans "Asphalt Jungle" elle montrera une autre facette de son talent, celui d'une jeune femme manipulatrice et là encore, dans ce petit rôle, elle crève l'écran.
Il fallait la voir aussi dans "River of no return" avec Robert Mitchum, où elle chante une chanson pour enfants au jeune Tommy Rettig; il émane d'elle, à ce moment, une gaîté mutine totalement irrésistible.

On a suffisamment parlé partout de ses mariages, de ses liaisons, de ses soi-disants caprices lorsque, malheureusement dans la machine à broyer qu'est Hollywood, elle ne tenait plus que par des somnifères et d'autres médicaments.

On oublie cependant un peu trop facilement à quel point c'était non seulement une bosseuse, mais aussi une lutteuse : lorsque la Fox Studios la renvoie alors qu'elle est épuisée moralement et physiquement et qu'elle n'agit pas professionnellement sur "Something's got to give", elle lança une campagne publicitaire telle pour sa défense que la Fox, moyennant certaines conditions, renouvellera le contrat, avec des honoraires dignes de l'actrice qu'était Miss Monroe. Ce n'est pas vraiment être une "dumb blonde", n'est-ce-pas ?

Il y aura cependant eu dans la vie de Marilyn Monroe un homme qui ne profitera jamais d'elle, qui l'aimait sincèrement, qui ne se servira pas de sa renommée à elle pour son succès à lui. Le joueur de baseball Joe DiMaggio restera un ami fidèle, même après leur divorce.

Par contre, pas mal de ceux qui se prétendaient "des proches", à commencer par sa femme de ménage, se sont fait un plaisir de dévoiler à la presse "toute la vérité et rien que la vérité" sur ses liaisons et sa manière de vivire. Cela leur aura donc rapporté ce pathétique "quart d'heure de gloire" dont  Andy Warhol dit que chacun y a droit un jour ou l'autre, comme ce dernier bouquin sordide qui vient de sortir et qui ne fait nullement honneur ni à la profession de critique cinématographique, ni à ceux et celles qui liront ce torchon.

Oui c'est vrai je suis une naïve, quelqu'un qui pense que le talent et l'intelligence sont plus importants que ce qui se passe lorsqu'une porte se ferme et qu'on se retrouve dans l'intimité de son home. C'est vrai, elle avait des caprices de star, oubliait l'heure, et bien d'autres choses qui énervaient ses collaborateurs, ce que je comprends, de là à la dénigrer totalement, c'est trop facile. D'ailleurs, quelles sont les stars qui n'ont pas de caprices ? leur statut de vedette leur permet d'user de ce "privilège" et je suis convaincue que la plupart en use et en abuse.

18794412_w434_h_q80Marilyn Monroe était une grande actrice, une femme intelligente et généreuse; on oublie un peu trop que dans un bar de New York où se produisait l'une de ses copines chanteuses de jazz, elle quitta les lieux parce que son amie noire  ne put pas venir s'asseoir à sa table.
Ce n'est pas plus important que de savoir avec qui elle a couché ?

Même lorsqu'elle décida, à New York, de prendre des cours de comédienne, on parvint encore à se gausser - "quoi ? la blonde veut apprendre à jouer ?" Elle travailla avec Lee et Paula Strasberg, devint l'amie de leur fille Susan qui dans un livre autobiographie "Marilyn & Me" parle d'elle avec chaleur, louant sa soif d'apprendre. Et qu'on ne l'oublie pas trop vite, Marilyn Monroe était une avide lectrice.

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Peut-être que d'aucuns se diront que mon admiration frise un peu l'idolâtrie, qu'ils pensent ce qu'ils veulent, peu me chaut, j'ai ce type d'admiration pour tous les grands comédiens, hommes ou femmes.

Bravo Madame, vous aviez de la classe, quoi qu' en disent ceux qui manquent de goût.

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Commentaires
N
une marilyn qui fait encore beaucoup couler d'encre hélas! qu'est ce que les gens peuvent fabuler encore sur elle. pauvre femme reposera t'elle un jour définitivement en paix! sans qu'on soit tout le temps entrain de la salire. Je sui tjrs à la recherche de marilyn et moi. Tu as bien fait de marquer qu'elle avait quitté le bar quand son amie noire n'a pas eu le droit de s'asseoir à sa table. il fallait le faire à l'époque!
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